Un an de la vie de New York City vue de la fenêtre et de la terrasse d'un homme. "Ce film s'est inspiré du classique film underground d'Andy Warhol, Empire, d'une durée de huit heures tourné en 1965, des cent chants du poème épique de Dante, La Divine Comédie, du chef-d'oeuvre sensationnel de 1927 de Walter Ruttman, Berlin, Symphonie d'une grande ville, et du David de MichelangeloBuonarroti, chef-d'oeuvre de la Renaissance mesurant dix mètres. À la mémoire d''ngmar Bergman et de Michelangelo Antonioni" AMOS POE
"Le prix du film indépendant de l'année 1964 est décerné à Andy Warhol. On voit Andy au milieu de ses stars les plus importantes, Baby Jane Holzer, Gerry Malanga, Ivy Nicholsen, ainsi que le directeur de Film Culture, Jonas Mekas, qui est venu pour lui décerner le prix : une corbeille de fruits - hampignons, carottes, pommes et bananes - que tous vont ensuite manger avec grand plaisir." Jonas Mekas
Avant que les membres du Velvet Underground nedeviennent des légendes du rock n' roll – avant mêmequ'ils ne sortent un album – Andy Warhol leur demandait de jouer pour son célèbre show Exploding Plastic Inevitable. Le film montre les répétitions du groupe à la Factory de Warhol. Toute la bande est là, calme et concentrée pendant le boeuf improvisé. Le film de Warhol offre une rare vision du Velvet travaillant leur son avant l'assaut chaotique sur les oreilles du public.
"Pellicule tournée en 1950, ma première année à NewYork, plus précisément à Brooklyn. Williamsburg était un petit quartier misérable de Brooklyn habité à l'époque par des immigrants lithuaniens. C'était mon nouveau logis. Un logis misérable mais un logis tout de même. Comme je savais que Henry Miller avait vécu à Williamsburg, je passais devant chez lui tous les jours. J'étais heureux d'être là. Et j'étais libre. J'étais libre et je venais juste d'acquérir ma première caméra Bolex". Jonas Mekas
Le 9 octobre 1972, la moitié du monde de la musique s'est réunie à Syracuse, N.Y., pour fêter la première du show de John Lennon et Yoko Ono: Fluxus Show, une création de George Maciunas. Le même jour, un plus petit groupe s'est réuni dans la chambre d'un hôtel des environs pour fêter l'anniversaire de John. Le film est un enregistrement de cet événement. La bande-son est composée de chansons d'anniversaire chantées par John, Yoko, Ringo Starr, Allen Ginsberg, Phil Oaks et de nombreux autres. Le film montre des documents d'archives du concert de John Lennon / Yoko Ono à Madison Square Garden, le 30 août 1972, du Vigil à Central Park le 8 décembre 1980 et d'autres documents rares.
Les images datant de 1964-1968 ne trouvèrent pas leur place dans les bobines de Walden et furent ajoutées à cette oeuvre de la période classique. Principalement centré à New York, ce film inclut des images de voyage ainsi que des apparitions de David Wise, Salvador Dali, Allen Ginsberg, Jack Smith, Shirley Clarke, Jane Holzer et d'autres encore. Mel Lyman joue du banjo sur le toit.
"Ce premier film se rapporte aux liens existant entrel'imaginaire et la réalité objective. Le film commencedans la réalité pour se terminer dans celle-ci. Entretemps, l'imagination, présentée ici sous la forme d'un rêve, est intervenue. Elle s'empare d'un incident particulier et lui donne une importance considérable puis rabat le produit de ses circonvolutions dans la réalité."Art in Cinema, San Francisco Museum of Art, 1947
<i>At Land</i> investit l'idée du temps et de l'espace du 19ème siècle. Bien que ce film ne réussisse pas totalement à remplacer les conventions littéraires et le sens symbolique par des moyens spécifiquement filmiques, il est bien plus avancé comme film expérimental que ses deux précédents (Meshes of the Afternoon, Witch's Cradle).
<i>Ritual In Transfigured Time</i> développe plus avant cette idée de créer de la danse à partir d'éléments extérieurs à celle-ci. Hormis Rita Christiani et Frank Westbrook, aucune des personnes qui apparaissent dans le film ne sont des danseurs et, à part une très brève séquence, les mouvements réalisés ne sont pas des mouvements de danse. Ce qui fait de ce film un film de danse, c'est que tous les mouvements - stylisés ou fortuits ou détail - sont directement liés les uns aux autres comme partie d'un tout qu'est le film, selon un concept chorégraphique.
Comme les mouvements de la boxe chinoise sont des "énoncés" physiques de certains concepts métaphysiques, le film Meditation on Violence est, en termes cinématographiques, un exposé de ces mêmes concepts utilisant les mouvements physiques comme un moyen visuel parmi d'autres. Le film débute et se clôt au milieu d'un mouvement afin qu'il soit comme une tranche visuelle de la vie, alors que celle-ci était et sera à l'infini.Le rythme respiratoire, alternance négatif / positif, est maintenu pendant les approches et les retraits du boxeur face à la caméra.
Le thème de ce film est le monde intérieur de l'homme, dans lequel il entre au moment où il s'endort. Les lois, les qualités et les structures de ce microcosme sont comme celles du macrocosme : son espace et son temps sont sans limite mais les deux ont une logique imperturbable. La noirceur de la nuit comme l'opposé du jour efface le plan horizontal de la surface de la terre, et les mouvements des danseurs et de la caméra, libérés de la responsabilité d'un plan horizontal deviennent quadridimensionnels et directionnels comme ceux des oiseaux dans l'air ou des poissons dans l'eau.
"Séquences filmées pour la plupart d'un véhicule enmouvement. Dans la séquence du port, j'ai dû attendre le moment où l'activité était la plus fébrile ; j'ai parfois mis une heure à filmer certaines séquences, lesquelles ne durent qu'une minute à l'écran. La séquence "Force et santé" a été tournée lors d'un concours de beauté. Les sujets qui prédominent dans le film sont des quartiersdivers de la ville de New York, ainsi que l'homme, esclave de son métier. Un tour de force sur les activités de l'homme." Marie Menken
Essai sur le rôle des arts à la fin du 20e siècle, commandé par le MoMA, Musée d'art moderne de New York. « Travail d'entrelacs, non pas seulement entre des motifs, mais entre des régimes d'images, le montage devient cette mise en question mutuelle de l'image faite par celle qui reste à faire, de l'image comme trace par l'image comme surgissement, de l'image probable par l'image disparue… » N. Brenez, Jean-Luc Godard : documents, Éd. Centre Pompidou, 2006
C'est à un huis clos intimiste que Lech Kowalski nous convie sur Ie mode stylistique du cinéma direct. Premier plan: Ie visage de Cutie, celui de Walter, un premier baiser. Walter, vieux monsieur ventripotent, accueille cette jeune femme de dix-neuf ans pour une nuit d'amour tarifée. Il est une personnalité new yorkaise, spécialiste du marché de I'art, peintre et mécène, qui finança Pull My Daisy de Robert Frank. Leurs jeux de séduction sont charmants, Ie rituel de purification du corps de Cutie gracieux. Leur danse se prolonge en un strip-tease, puis en une étreinte adolescente sur Ie tapis. Et quand la jeune nymphe sort du bain, c'est genou à terre que Walter la vénère. Les gestes des amants sont empreints d'une insouciance enjôleuse et leur conversation va bon train. Elle évoque les films pornographiques qui I'emploient ou la sexualité amicale qu'elle partage parfois avec des femmes. Puis soudain, Lech Kowalski se mêle à la conversation, pose des questions sur les raisons du succès populaire des films pornographiques. On ne verra jamais Ie réalisateur à I'image, sinon sa main qui offre une cigarette à Cutie et qui la lui allume en homme de bonne éducation. Car c'est bien lui qui a organisé cette rencontre et qui paya 150 dollars la présence de la jeune femme. Walter and Cutie s'achève sur Ie tableau édénique du couple allongé sur un lit où sont posés des fruits qui ne sont plus défendus. Walter a blotti sa tête sur Ie sein de Cutie dans un abandon enfantin. Leur rencontre de fortune et de plaisir est partagée hors de tout sentiment de culpabilité."
"J'ai tourné Jazz of Lights à New York (à Times Square). Dans ce film, le réalisme est transmué en impressions fugitives, en un flot éphémère de sensations. J'ai essayé d'enregistrer chaque nuance. Dans le reflet des annonces lumineuses, chaque altération de couleur est le résultat du mouvement de la distorsion et des surimpressions. J'utilisais des procédés qui permettaient d'estomper des façades ou des objets, pour révéler leurs formes nouvelles,semblables à celles qui apparaissent à un oservateurdont la sensibilité bouillonne." Ian Hugo
En 1989, on a réouvert la fenêtre du Grand Central Terminal à New York, alors qu'elle avait été fermée pendant plus de 40 années. La lumière qui inondait l'intérieur était resplendissante. Devant la fenêtre, le soleil s'alignait avec la cîme des bâtiments pendant environ une demi-heure par jour, au début du printemps. (...) Filmer la lumière et regarder les gens et l'architecture comme des modulateurs de lumière constituait ma principale source d'inspiration.J'ai essayé de capturer la chorégraphie spontanée de la foule pressée comme s'il s'agissait d'un ballet. Le film est un ballet citadin (en opposition à la symphonie de la ville).
28 portraits d'artistes à New York : avec John Cage, Meredith Monk, Arnie Zane et Bill T. Jones, Mary Anne Amacher, Robert Ashley, Charlemagne Palestine, Simone Forti, Charles Santos, Spalding Gray, Richard Teitelbaum, Steve Reich, George Lewis, Tony Ramos , David Behrman, Alvin Lucier, Douglas Ewart, Max Neuhaus, Joan Jonas, Liz Phillips, Phil Glass, Laurie Anderson, Yoshi Wada, Lucinda Childs, Nam June Paik.
" Trial Balloons combine animation et vues réelles rephotographiées. Comme les autres films de Breer, il fonctionne par associations, et parvient cependant à suggérer la spontanéité et l'élégance. Le plus court et le plus drôle de ces dernières années"Amy Taubin, notes pour le catalogue Film works, rétrospective d'oeuvres récentes à la Kitchen, Avril 1983,Trad.DW.
Ce film décrit un état psychologique proche de l'aliénation, dont les images sont l'emblème (et non vraiment le symbole) d'une suspension de soi en pleine conscience puis d'un sentiment de sombrer hors de toute pensée consciente. On ne peut parler du film qu'en termes de « description » ou d'« emblème » de cet état, car il est impossible d'imaginer symboliser ou représenter unéquivalent de ce qu'est l'absence de pensée. Les « acteurs » du film sont donc des créations imaginaires de ce « Thought Fallen Process » tout comme le sont leurs images dans le film.
The Film of Her raconte l'histoire d'un commis qui redécouvre la collection de "paper prints" dans les voûtes du Library of Congress. Le souvenir d'un morceau de pellicule d'un ancien film pornographique lui servira de muse, tandis qu'il cherche à sauver la collection de l'incinération, et se sauver lui-même, de l'obscurcité" (Bill Morrison)
Un cheminot arrive dans le Bowery, un quartier au sudde Manhattan, à la recherche d'un boulot. Il se fait volersa valise, traîne dans les bars et tente de s'en sortir. Àla manière d'un Flaherty, Lionel Rogosin mêle scènesjouées et prises de vues documentaires, filmant la beautétragique et paradoxale de ces gueules ravagées parl'alcool et la misère.
Dans ce film, l'île de Manhattan se transforme, les ponts se détachent de leurs bornes d'amarrage, exécutent une danse séduisante et ensorcelante. La cinéaste a libéré ces formidables structures et les a fait danser sur deux musiques différentes : une partition électronique de Louis et Bebe Barron et une partition jazz de Teo Macero.
Pull my Daisy réunit les écrivains et peintres de la Beat Generation, et marque les débuts de la carrière cinématographique de Delphine Seyrig. Un évêque (Richard Bellamy) et sa mère (Alice Neel) vont voir Milo, un cheminot (Larry Rivers). Dans l'appartement traînent ses amis poètes qui interrogent l'évêque sur le sens de la vie et sur les relations entre profane et sacré.
Meredith Monk, artiste mêlant chant, théâtre et danse, propose un voyage-mémoire sur le lieu d'origine commun à nombre d'Américains, Ellis Island, îlot grand comme un mouchoir de poche, à une encablure de New York. Chaque candidat à l'immigration devait y prouver sa bonne santé et son identité avant de toucher terre.
Fluxfilm Anthology, anthologie des films Fluxus, est un exemple d'oeuvre collective produite par Fluxus. Les artistes qui y ont participé n'étaient pas des cinéastes à part entière, à l'exception de Paul Sharits, George Landow et Yoko Ono.Il s'agit de la version la plus complète, il y manquecependant cinq numéros :Fluxfilm N°21 : Babyfootage de Alyson KnowlesFluxfilm N°32 : Intermission de Milan KnizakFluxfilm N°33 : Indeterminate Movie de Milan KnizakFluxfilm N°34 : Rainbow Movie de Ay-OFluxfilm N°35 : Moon Landing de Geoffrey HendricksPull my DaisyNew york vs new york : une rétrospectiveFluxfilm N°1 : Zen for FilmNam June PaikÉtats-Unis, 1964, 16 mm, N&B, 7 minPellicule accumulant au fil du temps de la poussière etdes rayures.Fluxfilm N°2 : Invocation of Canyonsand BouldersDick HigginsÉtats-Unis, 1966, 16 mm, Coul., 1 minBouche mangeant des mouvements…Fluxfilm N°3 : End After 9George MaciunasÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 1 min 30Des jeux de mots et des gags en nombre.Fluxfilm N°4 : Disappearing Musicfor FaceChieko ShiomiÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 10 minTransition du sourire au non sourire, tourné à 2000images secondes.Fluxfilm N°5 : BlinkJohn CavanaughÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 2 min 30Effet stroboscopique. Alternance de flashs.Fluxfilm N°6 : 9 MinutesJames RiddleÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 9 minChronomètre. En secondes et en minutes.Fluxfilm N°7 : 10 FeetGeorge MaciunasÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 28 secEn bas de la pellicule apparait un chiffre. 1, 2 etc. jusqu'à 10.Fluxfilm N°8 : 1000 FramesGeorge MaciunasÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 42 secNombres de 1 à 100Fluxfilm N°9 : Eye BlinkYoko OnoÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 1 min200 images par secondes. Vue d'un clignement depaupières.Fluxfilm N°10 : Entrance to ExitGeorge BrechtÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 6 min 30Une transition du blanc par le gris jusqu'au noir dans unbac de développement.Fluxfilm N°11 : Trace #22Robert WattsÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 1 min 30Une séquence aux rayons X d'une bouche et d'une gorge,mangeant, salivant et parlant.Fluxfilm N°12 : Trace #23Robert WattsÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 3 minUne ligne de démarcation sur un court de tennis. Deschiffres qui apparaissent sur le torse d'une femme. Deshot dogs en plastiques…Fluxfilm N°13 : Trace #24Robert WattsÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 1 min 30Le film est amorcé par une photo de Marilyn Monroepuis, un corps de femme ondule sous du cellophane.Fluxfilm N°14 : OneYoko OnoÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 4 min 302000 images par secondes… Une allumette prend feu.Fluxfilm n°6 Fluxfilm n°8 Fluxfilm n°9 Fluxfilm n°13New york vs new york : une rétrospective46 18e édition du festival Côté court - 10-20 juin 2009 - www.cotecourt.org 18e édition du festival Côté court - 10-20 juin 2009 - www.cotecourt.org 47Fluxfilm N°15 : Eye BlinkYoko OnoÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 1 minIdem à N° 9, probablement.Fluxfilm N°16 : FourYoko OnoÉtats-Unis, 1967, 16 mm, N&B, 5 min 30Séquence de femmes en mouvement. Filmé à distanteconstante.Fluxfilm N°17 : 5 O'clock in the MorningPieter VanderbekÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 4 min 30Chute d'une poignée de pierre et de chataignes. Filmé àgrande vitesse.Fluxfilm N°18 : SmokingJoe JonesÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 6 minCigarette qui se consume filmée à 2000 images parseconde.Fluxfilm N°19 : Opus 74, Version 2Eric AndersenÉtats-Unis, 1966, 16 mm, Coul., 1 min 30Cadre fixe, couleur.Fluxfilm N°20 : ArtypeGeorge MaciunasÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 4 min 30Motifs artistiques imaginés pour tourner en boucle.Fluxfilm N°22 : ShoutJeff PerkinsÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 2 min 30Gros plan de deux visages se criant dessus.Fluxfilm N°23 : Sun in Your HeadVolf VostellÉtats-Unis, 1963, 16 mm, N&B, 6 minSéquences extraites de films ou de la télévision ponctuéesde distorsions d'images.Fluxfilm N°24 : ReadymadeAlbert FinneÉtats-Unis, 1966, 16 mm, Coul., 45 secTest de coloration dans un bac de développement.Fluxfilm N°25 : The Evil FaeriGeorge LandowÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 3 minUn homme sur un toit bat des mains faisant mine des'envoler.Fluxfilm N°26 : Sears CataloguePaul SharitsÉtats-Unis, 1965, 16 mm, 28 secPages extraites du catalogue "Sears".Fluxfilm N°27 : Dots 1 & 3Paul SharitsÉtats-Unis, 1965, 16 mm, 35 secCadrage fixe sur des points.Fluxfilm N°28 : Wrist Trick andUnrolling EventPaul SharitsÉtats-Unis, 1965, 16 mm, N&B, 2 min 30Geste d'une lame de rasoir tenue à la main. Cadrage fixe.Fluxfilm N°29 : Word MoviePaul SharitsÉtats-Unis, 1965, 16 mm, Coul., 4 minCadrage fixe sur des mots.Fluxfilm N°30 : DanceAlbert FinneÉtats-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 2 minUn visage sourit. Danse sur une jambe, roule sur le sol.Fluxfilm N°31 : Police CarJohn CaleÉtats-Unis, 1966, 16 mm, Coul., 1 minSéquence sous-exposée de lumières d'une voiture depolice.Fluxfilm n°16 Fluxfilm n°22 Fluxfilm n°26 Fluxfilm n°30New york vs new york : une rétrospectiveFluxfilm N°36 : Sans titrePeter KennedyÉtats-Unis, 1970, 16 mm, N&B, 2 min 30L'extrémité de pieds marchant au bord du cadre, toutautour du cadre.Fluxfilm N°37 : Sans titrePeter KennedyÉtats-Unis, 1970, 16 mm, N&B, 2 minVisage qui devient flou par addition de feuilles en plastiqueentre l'objectif et le sujet.
Nelson part se promener avec son ami Bill et son chien sur les anciens docks, où il avait coutume de se rendre dans les années 70. Cette bande est troublante par son caractère prémonitoire. Pleins de nostalgie et de regrets, les propos de Nelson semblent contenir la conscience d'une mort prochaine mais inattendue, qui surviendra effectivement la nuit suivante.
En janvier 1960, Tinguely va à New York. Pendant la traversée, il a déjà pris la décision de construire une grande machine auto-destructive. Le Musée d'Art Moderne occupe une position très importante dans la vie artistique internationale. Tinguely veut se confronter à cette forteresse et voir sa machine au comportement incongru terminer sa brève existence dans les poubelles du musée.Le film relate, en accéléré, la construction et la mise à feu de cette machine poético-absurde faite d'objets hors d'usage, trouvés dans les décharges publiques ou chez les ferrailleurs.
En 1966 à New York, dix artistes travaillent avec plus de trente ingénieurs et scientifiques du laboratoire Bell Telephone, avec pour objectif la réalisation d’œuvres impliquant les nouvelles technologies. Il en résulte une série de performances créées au 69th Regiment Armory, dont les images considérées comme perdues ont été redécouvertes en 1993 puis montées par Barbro Schultz Lundestam.
Robert Rauschenberg a conçu sa soirée Open Scoreavec des produits chimiques sensibles à la lumière età la température, des télévisions à tubes infrarouges etmême un mystérieux Eidophore. En maître de cérémonie,il dirige ses troupes par différents flashs lumineux quicorrespondent à des actions précises à réaliser. Il porteégalement à bout de bras une chanteuse un peu partoutsur le terrain pour créer une bande-son spatialisée.
N.Y., N.Y. est une composition d'images surréelles qui, ensemble et en grand nombre, obligent le spectateur à voir le quotidien d'une manière différente. Thompson combine des éléments visuels tels que le kaléidoscope, le prisme, une pièce avec des miroirs et des objectifs grand angle, ce qui donne une accumulation de nombreux effets cinématographiques. Le résultat est magnifique.