New York vs New York : Une Rétrospective

Un an de la vie de New York City vue de la fenêtre et de la terrasse d'un homme. "Ce film s'est inspiré du classique film underground d'Andy Warhol, Empire, d'une durée de huit heures tourné en 1965, des cent chants du poème épique de Dante, La Divine Comédie, du chef-d'oeuvre sensationnel de 1927 de Walter Ruttman, Berlin, Symphonie d'une grande ville, et du David de Michelangelo Buonarroti, chef-d'oeuvre de la Renaissance mesurant dix mètres. À la mémoire d''ngmar Bergman et de Michelangelo Antonioni" AMOS POE

"Le prix du film indépendant de l'année 1964 est décerné à Andy Warhol. On voit Andy au milieu de ses stars les plus importantes, Baby Jane Holzer, Gerry Malanga, Ivy Nicholsen, ainsi que le directeur de Film Culture, Jonas Mekas, qui est venu pour lui décerner le prix : une corbeille de fruits - hampignons, carottes, pommes et bananes - que tous vont ensuite manger avec grand plaisir." Jonas Mekas

"Une longue journée dans la vie de l'artiste pop Andy Warhol raccourcie à quelques minutes : un document." Marie Menken

Avant que les membres du Velvet Underground ne deviennent des légendes du rock n' roll – avant même qu'ils ne sortent un album – Andy Warhol leur demandait de jouer pour son célèbre show Exploding Plastic Inevitable. Le film montre les répétitions du groupe à la Factory de Warhol. Toute la bande est là, calme et concentrée pendant le boeuf improvisé. Le film de Warhol offre une rare vision du Velvet travaillant leur son avant l'assaut chaotique sur les oreilles du public.

Les Screen Tests d'Andy Warhol ont été réalisés de 1964 à 1966. Les visiteurs de la Factory étaient installés en face d'une caméra sur pied, aussi immobiles que possible, en étant priés de ne pas ciller pendant que la caméra tournait.

"Pellicule tournée en 1950, ma première année à New York, plus précisément à Brooklyn. Williamsburg était un petit quartier misérable de Brooklyn habité à l'époque par des immigrants lithuaniens. C'était mon nouveau logis. Un logis misérable mais un logis tout de même. Comme je savais que Henry Miller avait vécu à Williamsburg, je passais devant chez lui tous les jours. J'étais heureux d'être là. Et j'étais libre. J'étais libre et je venais juste d'acquérir ma première caméra Bolex". Jonas Mekas

Le 9 octobre 1972, la moitié du monde de la musique s'est réunie à Syracuse, N.Y., pour fêter la première du show de John Lennon et Yoko Ono: Fluxus Show, une création de George Maciunas. Le même jour, un plus petit groupe s'est réuni dans la chambre d'un hôtel des environs pour fêter l'anniversaire de John. Le film est un enregistrement de cet événement. La bande-son est composée de chansons d'anniversaire chantées par John, Yoko, Ringo Starr, Allen Ginsberg, Phil Oaks et de nombreux autres. Le film montre des documents d'archives du concert de John Lennon / Yoko Ono à Madison Square Garden, le 30 août 1972, du Vigil à Central Park le 8 décembre 1980 et d'autres documents rares.

Les images datant de 1964-1968 ne trouvèrent pas leur place dans les bobines de Walden et furent ajoutées à cette oeuvre de la période classique. Principalement centré à New York, ce film inclut des images de voyage ainsi que des apparitions de David Wise, Salvador Dali, Allen Ginsberg, Jack Smith, Shirley Clarke, Jane Holzer et d'autres encore. Mel Lyman joue du banjo sur le toit.

Jonas Mekas filme Martin Scorsese sur le tournage du film <i>Les Infiltrés.</i>

"Ce premier film se rapporte aux liens existant entre l'imaginaire et la réalité objective. Le film commence dans la réalité pour se terminer dans celle-ci. Entretemps, l'imagination, présentée ici sous la forme d'un rêve, est intervenue. Elle s'empare d'un incident particulier et lui donne une importance considérable puis rabat le produit de ses circonvolutions dans la réalité." Art in Cinema, San Francisco Museum of Art, 1947

<i>At Land</i> investit l'idée du temps et de l'espace du 19ème siècle. Bien que ce film ne réussisse pas totalement à remplacer les conventions littéraires et le sens symbolique par des moyens spécifiquement filmiques, il est bien plus avancé comme film expérimental que ses deux précédents (Meshes of the Afternoon, Witch's Cradle).

"Dans son approche, nous nous trouvons au début d'un art pratiquement nouveau, le choré-cinéma, dans lequel la danse et la caméra collaborent à la création d'une seule oeuvre d'art." John Martin, New York Times, 1946

<i>Ritual In Transfigured Time</i> développe plus avant cette idée de créer de la danse à partir d'éléments extérieurs à celle-ci. Hormis Rita Christiani et Frank Westbrook, aucune des personnes qui apparaissent dans le film ne sont des danseurs et, à part une très brève séquence, les mouvements réalisés ne sont pas des mouvements de danse. Ce qui fait de ce film un film de danse, c'est que tous les mouvements - stylisés ou fortuits ou détail - sont directement liés les uns aux autres comme partie d'un tout qu'est le film, selon un concept chorégraphique.

Comme les mouvements de la boxe chinoise sont des "énoncés" physiques de certains concepts métaphysiques, le film Meditation on Violence est, en termes cinématographiques, un exposé de ces mêmes concepts utilisant les mouvements physiques comme un moyen visuel parmi d'autres. Le film débute et se clôt au milieu d'un mouvement afin qu'il soit comme une tranche visuelle de la vie, alors que celle-ci était et sera à l'infini. Le rythme respiratoire, alternance négatif / positif, est maintenu pendant les approches et les retraits du boxeur face à la caméra.

Le thème de ce film est le monde intérieur de l'homme, dans lequel il entre au moment où il s'endort. Les lois, les qualités et les structures de ce microcosme sont comme celles du macrocosme : son espace et son temps sont sans limite mais les deux ont une logique imperturbable. La noirceur de la nuit comme l'opposé du jour efface le plan horizontal de la surface de la terre, et les mouvements des danseurs et de la caméra, libérés de la responsabilité d'un plan horizontal deviennent quadridimensionnels et directionnels comme ceux des oiseaux dans l'air ou des poissons dans l'eau.

"Séquences filmées pour la plupart d'un véhicule en mouvement. Dans la séquence du port, j'ai dû attendre le moment où l'activité était la plus fébrile ; j'ai parfois mis une heure à filmer certaines séquences, lesquelles ne durent qu'une minute à l'écran. La séquence "Force et santé" a été tournée lors d'un concours de beauté. Les sujets qui prédominent dans le film sont des quartiers divers de la ville de New York, ainsi que l'homme, esclave de son métier. Un tour de force sur les activités de l'homme." Marie Menken

Le chorégraphe Merce Cunningham au travail, entouré du musicien John Cage et du peintre-décorateur Robert Rauschenberg. Dans un vaste hangar, les danseurs s'entraînent et inventent.

Blues cinématographique improvisé à Harlem USA, le 4 novembre 2008 entre 11 heures et minuit.

Essai sur le rôle des arts à la fin du 20e siècle, commandé par le MoMA, Musée d'art moderne de New York. « Travail d'entrelacs, non pas seulement entre des motifs, mais entre des régimes d'images, le montage devient cette mise en question mutuelle de l'image faite par celle qui reste à faire, de l'image comme trace par l'image comme surgissement, de l'image probable par l'image disparue… » N. Brenez, Jean-Luc Godard : documents, Éd. Centre Pompidou, 2006

Loulou (Jackie Raynal) cinéaste française est invitée à New York par le Musée d'Art Moderne afin d'y montrer son film. Fascinée par la ville, elle décide d'y rester.

C'est à un huis clos intimiste que Lech Kowalski nous convie sur Ie mode stylistique du cinéma direct. Premier plan: Ie visage de Cutie, celui de Walter, un premier baiser. Walter, vieux monsieur ventripotent, accueille cette jeune femme de dix-neuf ans pour une nuit d'amour tarifée. Il est une personnalité new yorkaise, spécialiste du marché de I'art, peintre et mécène, qui finança Pull My Daisy de Robert Frank. Leurs jeux de séduction sont charmants, Ie rituel de purification du corps de Cutie gracieux. Leur danse se prolonge en un strip-tease, puis en une étreinte adolescente sur Ie tapis. Et quand la jeune nymphe sort du bain, c'est genou à terre que Walter la vénère. Les gestes des amants sont empreints d'une insouciance enjôleuse et leur conversation va bon train. Elle évoque les films pornographiques qui I'emploient ou la sexualité amicale qu'elle partage parfois avec des femmes. Puis soudain, Lech Kowalski se mêle à la conversation, pose des questions sur les raisons du succès populaire des films pornographiques. On ne verra jamais Ie réalisateur à I'image, sinon sa main qui offre une cigarette à Cutie et qui la lui allume en homme de bonne éducation. Car c'est bien lui qui a organisé cette rencontre et qui paya 150 dollars la présence de la jeune femme. Walter and Cutie s'achève sur Ie tableau édénique du couple allongé sur un lit où sont posés des fruits qui ne sont plus défendus. Walter a blotti sa tête sur Ie sein de Cutie dans un abandon enfantin. Leur rencontre de fortune et de plaisir est partagée hors de tout sentiment de culpabilité."

"J'ai voulu faire un film sur ce train sale et bruyant et sur ses passagers entassés qui paraîtraient beaux, comme les peintures de New York de John Sloan et j'ai voulu que ça aille avec un de mes disque de Duke Ellington, Daybreak Express." D.A. Pennebaker

"J'ai tourné Jazz of Lights à New York (à Times Square). Dans ce film, le réalisme est transmué en impressions fugitives, en un flot éphémère de sensations. J'ai essayé d'enregistrer chaque nuance. Dans le reflet des annonces lumineuses, chaque altération de couleur est le résultat du mouvement de la distorsion et des surimpressions. J'utilisais des procédés qui permettaient d'estomper des façades ou des objets, pour révéler leurs formes nouvelles, semblables à celles qui apparaissent à un oservateur dont la sensibilité bouillonne." Ian Hugo

"Je n'avais pas besoin de diriger une équipe pour faire un film, je n'avais pas besoin d'Hollywood, seulement d'une caméra. J'ai mis de l'argent de côté et j'ai passé un an à filmer Orchard Street dans le Lower East Side, ce qui a donné mon propre In the Street." Ken Jacobs

En 1989, on a réouvert la fenêtre du Grand Central Terminal à New York, alors qu'elle avait été fermée pendant plus de 40 années. La lumière qui inondait l'intérieur était resplendissante. Devant la fenêtre, le soleil s'alignait avec la cîme des bâtiments pendant environ une demi-heure par jour, au début du printemps. (...) Filmer la lumière et regarder les gens et l'architecture comme des modulateurs de lumière constituait ma principale source d'inspiration. J'ai essayé de capturer la chorégraphie spontanée de la foule pressée comme s'il s'agissait d'un ballet. Le film est un ballet citadin (en opposition à la symphonie de la ville).

28 portraits d'artistes à New York : avec John Cage, Meredith Monk, Arnie Zane et Bill T. Jones, Mary Anne Amacher, Robert Ashley, Charlemagne Palestine, Simone Forti, Charles Santos, Spalding Gray, Richard Teitelbaum, Steve Reich, George Lewis, Tony Ramos , David Behrman, Alvin Lucier, Douglas Ewart, Max Neuhaus, Joan Jonas, Liz Phillips, Phil Glass, Laurie Anderson, Yoshi Wada, Lucinda Childs, Nam June Paik.

Derrière le voile de celluloïd qui se dégrade, les passagers d'un bateau regardent, sans un mot, dans le vide, sur une musique de Michael Gordon interprétée par le "Tactus Contemporary Ensemble" de l'école de musique de Manhattan.

" Trial Balloons combine animation et vues réelles rephotographiées. Comme les autres films de Breer, il fonctionne par associations, et parvient cependant à suggérer la spontanéité et l'élégance. Le plus court et le plus drôle de ces dernières années" Amy Taubin, notes pour le catalogue Film works, rétrospective d'oeuvres récentes à la Kitchen, Avril 1983,Trad.DW.

Interactions entre le masculin et le féminin dans un bâtiment triste et opprimant de New York. Ce film comprend des grattages à la surface de l'émulsion, comme une première métaphore de la vision de Brakhage.

"Thème suggéré par Joseph Cornell. Un changement abrupt dans le travail de Brakhage, on voit le métro aérien de la Troisième Avenue (démoli depuis) comme si on le voyait à travers les yeux d'un enfant sur un manège." Cinéma 16

Ce film décrit un état psychologique proche de l'aliénation, dont les images sont l'emblème (et non vraiment le symbole) d'une suspension de soi en pleine conscience puis d'un sentiment de sombrer hors de toute pensée consciente. On ne peut parler du film qu'en termes de « description » ou d'« emblème » de cet état, car il est impossible d'imaginer symboliser ou représenter un équivalent de ce qu'est l'absence de pensée. Les « acteurs » du film sont donc des créations imaginaires de ce « Thought Fallen Process » tout comme le sont leurs images dans le film.

The Film of Her raconte l'histoire d'un commis qui redécouvre la collection de "paper prints" dans les voûtes du Library of Congress. Le souvenir d'un morceau de pellicule d'un ancien film pornographique lui servira de muse, tandis qu'il cherche à sauver la collection de l'incinération, et se sauver lui-même, de l'obscurcité" (Bill Morrison)

" Un témoignage sensuel sur l'idéal démocratique à travers l'exploration de la relation distincte entre son et image, l'utilisation de l'imagerie américaine, l'abstraction graphique et un puissant morceau de jazz de Wadada Leo Smith. " (Jennette Montalvo)

Raindance agit directement sur l'esprit à travers une stimulation du système nerveux central. Raindance a été entièrement réalisé à partir de "found footage" récupéré d'un vieux dessin animé représentant la pluie tombante. Ce film s'appelait "L'Histoire du Cinéma"

Un cheminot arrive dans le Bowery, un quartier au sud de Manhattan, à la recherche d'un boulot. Il se fait voler sa valise, traîne dans les bars et tente de s'en sortir. À la manière d'un Flaherty, Lionel Rogosin mêle scènes jouées et prises de vues documentaires, filmant la beauté tragique et paradoxale de ces gueules ravagées par l'alcool et la misère.

Rudy Burckhardt a fait des films sur New York pendant plus de 40 ans et aucun n'est aussi beau que celui-ci. Description amoureuse de la ville et de ses habitants, le film culmine lors de la vivifiante séquence où l'on voit, sous le pont, des enfants plonger dans l'East River.

"Les Américains ont inventé le jazz pour se consoler de la mort, la star pour se consoler de la femme. Pour se consoler de la nuit, ils ont inventé Broadway." Chris Marker

Dans ce film, l'île de Manhattan se transforme, les ponts se détachent de leurs bornes d'amarrage, exécutent une danse séduisante et ensorcelante. La cinéaste a libéré ces formidables structures et les a fait danser sur deux musiques différentes : une partition électronique de Louis et Bebe Barron et une partition jazz de Teo Macero.

Pull my Daisy réunit les écrivains et peintres de la Beat Generation, et marque les débuts de la carrière cinématographique de Delphine Seyrig. Un évêque (Richard Bellamy) et sa mère (Alice Neel) vont voir Milo, un cheminot (Larry Rivers). Dans l'appartement traînent ses amis poètes qui interrogent l'évêque sur le sens de la vie et sur les relations entre profane et sacré.

Pendant deux mois, Raymond Depardon tourne quotidiennement quatre minutes de pellicule à New York. La voix off souligne l'impossibilité de filmer le réel d'une ville.

Meredith Monk, artiste mêlant chant, théâtre et danse, propose un voyage-mémoire sur le lieu d'origine commun à nombre d'Américains, Ellis Island, îlot grand comme un mouchoir de poche, à une encablure de New York. Chaque candidat à l'immigration devait y prouver sa bonne santé et son identité avant de toucher terre.

Fluxfilm Anthology, anthologie des films Fluxus, est un exemple d'oeuvre collective produite par Fluxus. Les artistes qui y ont participé n'étaient pas des cinéastes à part entière, à l'exception de Paul Sharits, George Landow et Yoko Ono. Il s'agit de la version la plus complète, il y manque cependant cinq numéros : Fluxfilm N°21 : Babyfootage de Alyson Knowles Fluxfilm N°32 : Intermission de Milan Knizak Fluxfilm N°33 : Indeterminate Movie de Milan Knizak Fluxfilm N°34 : Rainbow Movie de Ay-O Fluxfilm N°35 : Moon Landing de Geoffrey Hendricks Pull my Daisy New york vs new york : une rétrospective Fluxfilm N°1 : Zen for Film Nam June Paik États-Unis, 1964, 16 mm, N&B, 7 min Pellicule accumulant au fil du temps de la poussière et des rayures. Fluxfilm N°2 : Invocation of Canyons and Boulders Dick Higgins États-Unis, 1966, 16 mm, Coul., 1 min Bouche mangeant des mouvements… Fluxfilm N°3 : End After 9 George Maciunas États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 1 min 30 Des jeux de mots et des gags en nombre. Fluxfilm N°4 : Disappearing Music for Face Chieko Shiomi États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 10 min Transition du sourire au non sourire, tourné à 2000 images secondes. Fluxfilm N°5 : Blink John Cavanaugh États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 2 min 30 Effet stroboscopique. Alternance de flashs. Fluxfilm N°6 : 9 Minutes James Riddle États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 9 min Chronomètre. En secondes et en minutes. Fluxfilm N°7 : 10 Feet George Maciunas États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 28 sec En bas de la pellicule apparait un chiffre. 1, 2 etc. jusqu'à 10. Fluxfilm N°8 : 1000 Frames George Maciunas États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 42 sec Nombres de 1 à 100 Fluxfilm N°9 : Eye Blink Yoko Ono États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 1 min 200 images par secondes. Vue d'un clignement de paupières. Fluxfilm N°10 : Entrance to Exit George Brecht États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 6 min 30 Une transition du blanc par le gris jusqu'au noir dans un bac de développement. Fluxfilm N°11 : Trace #22 Robert Watts États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 1 min 30 Une séquence aux rayons X d'une bouche et d'une gorge, mangeant, salivant et parlant. Fluxfilm N°12 : Trace #23 Robert Watts États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 3 min Une ligne de démarcation sur un court de tennis. Des chiffres qui apparaissent sur le torse d'une femme. Des hot dogs en plastiques… Fluxfilm N°13 : Trace #24 Robert Watts États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 1 min 30 Le film est amorcé par une photo de Marilyn Monroe puis, un corps de femme ondule sous du cellophane. Fluxfilm N°14 : One Yoko Ono États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 4 min 30 2000 images par secondes… Une allumette prend feu. Fluxfilm n°6 Fluxfilm n°8 Fluxfilm n°9 Fluxfilm n°13 New york vs new york : une rétrospective 46 18e édition du festival Côté court - 10-20 juin 2009 - www.cotecourt.org 18e édition du festival Côté court - 10-20 juin 2009 - www.cotecourt.org 47 Fluxfilm N°15 : Eye Blink Yoko Ono États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 1 min Idem à N° 9, probablement. Fluxfilm N°16 : Four Yoko Ono États-Unis, 1967, 16 mm, N&B, 5 min 30 Séquence de femmes en mouvement. Filmé à distante constante. Fluxfilm N°17 : 5 O'clock in the Morning Pieter Vanderbek États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 4 min 30 Chute d'une poignée de pierre et de chataignes. Filmé à grande vitesse. Fluxfilm N°18 : Smoking Joe Jones États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 6 min Cigarette qui se consume filmée à 2000 images par seconde. Fluxfilm N°19 : Opus 74, Version 2 Eric Andersen États-Unis, 1966, 16 mm, Coul., 1 min 30 Cadre fixe, couleur. Fluxfilm N°20 : Artype George Maciunas États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 4 min 30 Motifs artistiques imaginés pour tourner en boucle. Fluxfilm N°22 : Shout Jeff Perkins États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 2 min 30 Gros plan de deux visages se criant dessus. Fluxfilm N°23 : Sun in Your Head Volf Vostell États-Unis, 1963, 16 mm, N&B, 6 min Séquences extraites de films ou de la télévision ponctuées de distorsions d'images. Fluxfilm N°24 : Readymade Albert Finne États-Unis, 1966, 16 mm, Coul., 45 sec Test de coloration dans un bac de développement. Fluxfilm N°25 : The Evil Faeri George Landow États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 3 min Un homme sur un toit bat des mains faisant mine de s'envoler. Fluxfilm N°26 : Sears Catalogue Paul Sharits États-Unis, 1965, 16 mm, 28 sec Pages extraites du catalogue "Sears". Fluxfilm N°27 : Dots 1 & 3 Paul Sharits États-Unis, 1965, 16 mm, 35 sec Cadrage fixe sur des points. Fluxfilm N°28 : Wrist Trick and Unrolling Event Paul Sharits États-Unis, 1965, 16 mm, N&B, 2 min 30 Geste d'une lame de rasoir tenue à la main. Cadrage fixe. Fluxfilm N°29 : Word Movie Paul Sharits États-Unis, 1965, 16 mm, Coul., 4 min Cadrage fixe sur des mots. Fluxfilm N°30 : Dance Albert Finne États-Unis, 1966, 16 mm, N&B, 2 min Un visage sourit. Danse sur une jambe, roule sur le sol. Fluxfilm N°31 : Police Car John Cale États-Unis, 1966, 16 mm, Coul., 1 min Séquence sous-exposée de lumières d'une voiture de police. Fluxfilm n°16 Fluxfilm n°22 Fluxfilm n°26 Fluxfilm n°30 New york vs new york : une rétrospective Fluxfilm N°36 : Sans titre Peter Kennedy États-Unis, 1970, 16 mm, N&B, 2 min 30 L'extrémité de pieds marchant au bord du cadre, tout autour du cadre. Fluxfilm N°37 : Sans titre Peter Kennedy États-Unis, 1970, 16 mm, N&B, 2 min Visage qui devient flou par addition de feuilles en plastique entre l'objectif et le sujet.

"Un film obsédant de New York, ses frustrations sexuelles, sale violence, et peste générale." P. E. Goldman

La petite bande des amis de Nelson se rend à Washington pour une excursion en boîte. On assiste aux péripéties d'une sorte de "course d'école pour travestis" plutôt agitée. La plus grande partie du film se passe dans la rue à New York où le bus loué se fait attendre.

Nelson part se promener avec son ami Bill et son chien sur les anciens docks, où il avait coutume de se rendre dans les années 70. Cette bande est troublante par son caractère prémonitoire. Pleins de nostalgie et de regrets, les propos de Nelson semblent contenir la conscience d'une mort prochaine mais inattendue, qui surviendra effectivement la nuit suivante.

En janvier 1960, Tinguely va à New York. Pendant la traversée, il a déjà pris la décision de construire une grande machine auto-destructive. Le Musée d'Art Moderne occupe une position très importante dans la vie artistique internationale. Tinguely veut se confronter à cette forteresse et voir sa machine au comportement incongru terminer sa brève existence dans les poubelles du musée. Le film relate, en accéléré, la construction et la mise à feu de cette machine poético-absurde faite d'objets hors d'usage, trouvés dans les décharges publiques ou chez les ferrailleurs.

En 1966 à New York, dix artistes travaillent avec plus de trente ingénieurs et scientifiques du laboratoire Bell Telephone, avec pour objectif la réalisation d’œuvres impliquant les nouvelles technologies. Il en résulte une série de performances créées au 69th Regiment Armory, dont les images considérées comme perdues ont été redécouvertes en 1993 puis montées par Barbro Schultz Lundestam.

Robert Rauschenberg a conçu sa soirée Open Score avec des produits chimiques sensibles à la lumière et à la température, des télévisions à tubes infrarouges et même un mystérieux Eidophore. En maître de cérémonie, il dirige ses troupes par différents flashs lumineux qui correspondent à des actions précises à réaliser. Il porte également à bout de bras une chanteuse un peu partout sur le terrain pour créer une bande-son spatialisée.

N.Y., N.Y. est une composition d'images surréelles qui, ensemble et en grand nombre, obligent le spectateur à voir le quotidien d'une manière différente. Thompson combine des éléments visuels tels que le kaléidoscope, le prisme, une pièce avec des miroirs et des objectifs grand angle, ce qui donne une accumulation de nombreux effets cinématographiques. Le résultat est magnifique.

À partir de 2002, et jusqu'en 2006, elle a inauguré un journal vidéo à partir de séquences filmées de 1 minute, dont ont été tirés : 1 mn à Bangkok, 2003 ; 1 mn à Beyrouth, 2005 ; 1mn en Italie, 2005 ; 1mn à New York, 2006.