En mai 1969, la galerie Howard Wise à New York présente TV as a Creative Medium, première exposition aux États-Unis entièrement dédiée à la vidéo comme forme d'art. On y découvre des oeuvres telles que Participation TV de Nam June Paik, Everyman's Moebius Strip de Paul Ryan, la première performance exécutée par Charlotte Moorman de TV Bra For Living Sculpture de Paik et la propre collaboration d'Ira Schneider avec Frank Gillettepour l'installation Wipe Cycle.
Dans une succession de plans qui retracent une progression chronologique, Steina superpose images et temps. Le violon devient un générateur d'images, à mesure qu'elle le connecte à des appareils, transposant les sons et les vibrations en abstractions visuelles. Cet autoportrait peu conventionnel est une étude de la relation entre la musique et l'image électronique.
Les pratiques artistiques influentes, provocantes etsouvent radicales de Vito Acconci ont évolué de l'écriture à l'art conceptuel, au body art, à la performance, au film et à la vidéo, aux installations multimédia et à l'architecture. Dans Flour / Breath, l'artiste, couvert de farine, essaie de l'enlever de sa peau en soufflant dessus.
Dans ce documentaire vérité classique, Cort filme unemanifestation contre la guerre du Vietnam à Washington le 1er mai 1971. Il se confronte à la police et interagit avec la foule, c'est un participant actif, en tant que manifestant et documentariste. Fournissant un enregistrement sans médiation et de première main de l'événement, Mayday Realtime tient lieu de capsule temporelle du mouvement contre la guerre et de l'époque de la contreculture.Ce film illustre la position politique et l'approchesubjective des premières "guérillas télévisées".
Deux femmes, visages en plans serrés, s'embrassent et se caressent. Interaction silencieuse, amortie et distraite par la superposition par Lynda Benglis d'une bande-son bruyante de radio : blagues paillardes des animateurs et appels d'auditeurs masculins s'interpellant en termes virils et grossiers. Le défi est peut-être, en partie, directement adressé au spectateur qui peut facilement évacuer les clichés sexistes assénés par la bande-son.
Les premières vidéos en noir et blanc de Byrne sont des exercices formels transgressifs et auto-réflexifs qui mélangent la performance, la perception et une grande intensité physique dans une exploration phénoménologique des caractéristiques du support vidéo. Dans <i>Translucent</i> et <i>Both</i>, Byrne s'adresse directement à la présence du moniteur vidéo et exploite les playbacks simultanés de la vidéo, confrontant le spectateur à l'illusion d'un espaceélectronique ou réel, d'images enregistrées ou en direct.
Les premières vidéos en noir et blanc de Byrne sont des exercices formels transgressifs et auto-réflexifs qui mélangent la performance, la perception et une grande intensité physique dans une exploration phénoménologique des caractéristiques du support vidéo. Dans <i>Translucent</i> et <i>Both</i>, Byrne s'adresse directement à la présence du moniteur vidéo et exploite les playbacks simultanés de la vidéo, confrontant le spectateur à l'illusion d'un espaceélectronique ou réel, d'images enregistrées ou en direct.
Ce film de 1973 en noir et blanc est un classique qui vient d'être redécouvert. Jonas chorégraphie un théâtre de l'espace, du mouvement et du son, avec le paysage urbain de New York comme acteur. Elle crée un langage théâtral du geste et du son original et énigmatique, elle et ses acteurs jouant avec des accessoires emblématiques, des rythmes inattendus d'espace et d'échelle, des références à la peinture et des décalages sonores.
Photographies, vidéo live et dessins en surimpressioncréés sur une Paintbox Quantel fusionnent pour former un poème visuel dédié au symbole de New York, le pont de Brooklyn. Mettant en relief sa puissance et sa beauté, Joan Jonas place le pont en icône de cette étude méditative et énigmatique de l'identité et du lieu.
"Stéréographie de la foule à l'ouverture de l'Exposition américaine de 1893. Cela devient un film. Un gigantesque paysage en 3D abrupt et rocailleux...jusqu'à ce que les gens reviennent et que la scène reprenne son aspect normal. Un bon nombre de lois ont été transgressées lors du tournage de ce film, à commencer par la loi de la gravité." Ken Jacobs
Le film commence dans une atmosphère de méditation, avec des images en noir et blanc de gens dans le métro, puis se transforme en voyage coloré dans des espaces dramatiques, avant de revenir en ville. La bande-son qui dirige le film et le traitement dramatique de l'image offrent une qualité intense, mais sombre. Cho fouille de façon à la fois viscérale et lyrique les tensions et les plaisirs du voyage, du mouvement et, en fin de compte, de la métamorphose.
Ce journal vidéo est une sorte de capsule temporelle du milieu culturel et artistique de New York. La première partie montre une fête donnée par John Lennon et Yoko Ono. Shirley Clarke donne de la voix alors que, derrière la caméra, elle filme cet événement très people qui accueille des invités tels que Andy Warhol et Jack Nicholson.
Composée de trois films courts, cette compilation, réalisée avec les moyens du bord, célèbre la vie nocturne gay de New York. Butcher's Vogue met en scène un serveur et une serveuse très à la mode, deux prostitués en fuite et un flic. Dans The Draglinquents, en surimpression sur deux drags queens en spectacle, des images très clichés, alternant avec des films de garçons musclés datant des années 50.
Avec ce film, Branda Miller créée un collage très dynamique qui capte l'esprit et le rythme de Times Square à New York. Mêlant des archives nostalgiques en noir et blanc et les néons fluorescents de Times Square aujourd'hui, elle permet aux fantômes du passé de venir hanter les soldats et femmes d'aujourd'hui célébrant le jour de la Victoire, les célèbres panneaux d'affichage du chameau Camel qui fume.
Ce chapitre du journal vidéo de Kubota fait la chronique des conséquences d'une inondation qui a détruit le studio de Kubota et Nam June Paik, après le départ précipité d'un couvreur irresponsable qui a laissé son travail en plan pendant un orage. Kubota raconte cette histoire et la bataille qui s'en est suivie avec leur copropriétaire, sous forme de documentaire tragi-comique.
Dans <i>Novel City</i>, Leslie Thornton revisite son film de 1983, <i>Adynata</i>, qui explorait les questions de l'Autre à travers ce qu'elle avait appelé un "spectacle orientaliste" qui "avait l'intention d'apporter une réponse personnelle critique, une attraction / répulsion simultanée provoquant un moment de conscience culturelle".
Le film de Yalkut est l'unique enregistrement de la performance légendaire de Nam June Paik en 1967 à New York, Opera Sextronique, qui a été interrompue par l'arrestation de la violoncelliste Charlotte Moorman qui s'exhibait les seins nus. Cet incident a rendu Moorman célèbre sous le nom de la "violoncelliste aux seins nus".
Dans ce film, Murata transforme des extraits du filmde Sylvester Stallone de 1982, <i>Rambo : First Blood</i> en un bourbier d'abstraction électronique bouillonnante. Assujetties au méticuleux traitement d'image de Murata, les scènes d'action se décomposent et se fondent dans une fange numérique en cascade.
Cet influent cinéaste, vidéaste, écrivain et performerest peut-être mieux connu pour ses manipulations idiomatiques d'objets et de situations quotidiens dans des performances qu'il appelle "spectacles". Ses déclarations pince sans rire et sa sensibilité comique se situent quelque part entre Buster Keaton et René Magritte. Dans ses films, qui ne durent parfois que quelques secondes, Sherman crée des tableaux absurdes qui utilisent la syntaxe du film pour construire des portraits visuels indélébiles de lieux, de gens et de scénarios...
Cet influent cinéaste, vidéaste, écrivain et performerest peut-être mieux connu pour ses manipulations idiomatiques d'objets et de situations quotidiens dans des performances qu'il appelle "spectacles". Ses déclarations pince sans rire et sa sensibilité comique se situent quelque part entre Buster Keaton et René Magritte. Dans ses films, qui ne durent parfois que quelques secondes, Sherman crée des tableaux absurdes qui utilisent la syntaxe du film pour construire des portraits visuels indélébiles de lieux, de gens et de scénarios...
Cet influent cinéaste, vidéaste, écrivain et performerest peut-être mieux connu pour ses manipulations idiomatiques d'objets et de situations quotidiens dans des performances qu'il appelle "spectacles". Ses déclarations pince sans rire et sa sensibilité comique se situent quelque part entre Buster Keaton et René Magritte. Dans ses films, qui ne durent parfois que quelques secondes, Sherman crée des tableaux absurdes qui utilisent la syntaxe du film pour construire des portraits visuels indélébiles de lieux, de gens et de scénarios...
Cet influent cinéaste, vidéaste, écrivain et performerest peut-être mieux connu pour ses manipulations idiomatiques d'objets et de situations quotidiens dans des performances qu'il appelle "spectacles". Ses déclarations pince sans rire et sa sensibilité comique se situent quelque part entre Buster Keaton et René Magritte. Dans ses films, qui ne durent parfois que quelques secondes, Sherman crée des tableaux absurdes qui utilisent la syntaxe du film pour construire des portraits visuels indélébiles de lieux, de gens et de scénarios...
Cet influent cinéaste, vidéaste, écrivain et performerest peut-être mieux connu pour ses manipulations idiomatiques d'objets et de situations quotidiens dans des performances qu'il appelle "spectacles". Ses déclarations pince sans rire et sa sensibilité comique se situent quelque part entre Buster Keaton et René Magritte. Dans ses films, qui ne durent parfois que quelques secondes, Sherman crée des tableaux absurdes qui utilisent la syntaxe du film pour construire des portraits visuels indélébiles de lieux, de gens et de scénarios...
Entièrement composé de morceaux de films récupérés dans un cinéma fermé de Beyrouth, <i>Beirut Outtakes</i> est un collage de visions fantastiques. Ed Halter écrit dans Village Voice : "Une seule séquence d'une danseuse du ventre se tortillant dans une publicité en arabe pour des appareils d'air conditionné a le pouvoir de faire éclater plus de stéréotypes que 500 pages d'Edward Said."