Le film commence dans une atmosphère de méditation, avec des images en noir et blanc de gens dans le métro, puis se transforme en voyage coloré dans des espaces dramatiques, avant de revenir en ville. La bande-son qui dirige le film et le traitement dramatique de l'image offrent une qualité intense, mais sombre. Cho fouille de façon à la fois viscérale et lyrique les tensions et les plaisirs du voyage, du mouvement et, en fin de compte, de la métamorphose.