Présence libanaise #1

Une jeune femme cherche dans Beyrouth, ravagée par la guerre et en cours de reconstruction, un homme qui a pris des photos de sa maison. Maison qu'elle n'a jamais connue qu'à l'état de ruine.

Beyrouth 1985, les déambulations d'un homme à travers les rues de la ville meurtrie par la guerre...

Ce travail traite de la découverte de la lumière et de son pouvoir de restitution des images, par le biais d'un enfant qui découvre les possibilités de cadrer et de manipuler la lumière avec un miroir.

Un homme poursuit un autre homme dans les rues en ruines de Beyrouth. Cette poursuite devient une obsession. Il va découvrir que la guerre a créé une nouvelle dimension dans la ville.

Portrait de trois marginaux qui racontent leurs aventures sexuelles, de la séduction à l'acte. La vidéo explore l'image de la masculinité que les trois jeunes garçons essaient de transmettre à de nombreux jeunes de leur âge.

Tout va bien à la frontière aborde la question de la représentation, car elle s'avère pertinente dans l'étude de l'image du Shrit, la zone occupée du Sud Liban. Trois interviews mises en scène de prisonniers libanais en Israël illustrent certains aspects de la vie sous l'occupation. Leurs récits reflètent la difficulté de communiquer de telles expériences sans construire des mythes oppresseur / victime, héros / traître...

Beyrouth après la guerre. Dans une maison d'un autre temps, une mère écoute la lettre de son fils qui lui raconte sans le moindre remord le récit de son activité meurtrière.

Avec une vision tantôt poétique, tantôt réaliste, ce documentaire évoque les méandres du désir, de la séduction, de l'amour, donnant la parole à des femmes de différentes générations. Elles exposent sans détours leurs fantasmes, expliquent comment la séduction existe aussi comme moyen de communication, comme approche de l'autre, comme marque de respect.

Le monde complexe et insaisissable de Noura, une petite fille de 4 ans.

Marwa, une jeune fille de 24 ans, envisage de quitter son pays natal auquel elle est très attachée mais qui lui est devenu tout aussi étranger après la guerre.

Le film part à la recherche des gares de l'ancienne ligne de chemin de fer qui reliait Beyrouth à Damas, construite par les français en 1896 aujourd'hui hors d'usage. Un voyage poétique à la rencontre de gens et de lieux, réels et imaginaires, du Liban d'après-guerre.

Le cinéaste revient sur l'époque de son engagement, avec une bande d'étudiants, aux côtés du mouvement de la résistance palestinienne Fatah pendant la guerre civile libanaise.

Créé par Israël dans la « zone de sécurité » du Sud Liban en 1985, et administré par sa milice supplétive, l'Armée du Liban Sud, le centre de détention de Khiam est devenu un des lieux emblématiques du non-droit. Soumis pendant des années au régime quotidien de la torture, de l'arbitraire, de l'humiliation et de la privation, six anciens prisonniers du camp parlent de leur rapport au monde dans cette situation extrême, et disent comment ils ont pu trouver la force d'exister dans cet univers concentrationnaire...

Après une longue guerre civile qui a duré 16 ans, Beyrouth aujourd'hui se reconstruit. Mais sous l'apparence d'une vie paisible, le pays vit toujours avec la hantise de la guerre.

Les insomniaques de Beyrouth ressemblent à tous les insomniaques du monde. On ne sait si la nuit les habite ou si elle les dévore. Mais Beyrouth n'est pas une ville comme les autres et les silhouettes de ces femmes et de ces hommes que j'ai choisis sont autant d'indices d'un état mental vacillant qui cache mal les blessures de la guerre. Fuir le jour encombré du vacarme de la reconstruction frénétique et aveugle, pour profiter du calme et de la clairvoyance de la nuit, voilà le refrain des noctambules de Beyrouth. Écoutons-les !

Divorcée et atteinte de la sclérose en plaques, Zeina, une jeune femme de 23 ans lutte pour supporter son mal par l'humour, l'ambition et l'espoir. Incapable d'affronter la réalité de la maladie de son amie puisqu'elle s'identifie à cette dernière, Amani se sent coupable du « malheur » de Zeina et décide de faire un film sur elle.

Hostage : the Bachar Tapes est un documentaire expérimental sur la « crise des otages occidentaux ». Cette crise fut provoquée par l'arrestation et la détention d'occidentaux comme Terry Anderson et Terry Waite au Liban dans les années 80, début des années 90 par des « militants islamistes ».

Chewing-gum rouge raconte l'histoire d'une rupture entre deux hommes. C'est une lettre-vidéo qui s'inscrit dans le contexte de l'évolution du Hamra, un centre commercial autrefois florissant. Le film s'intéresse aux outils d'expression que constituent la vidéo et la création d'images par rapport aux notions de consommation, de vieillissement, de désir et de pouvoir, en les mettant en parallèle avec la tentative, par l'un des personnages de saisir, et donc de s'approprier, le temps qui s'enfuit.

Confession d'un conducteur qui hante les rues de Beyrouth.

En jouant au basket-ball, Nader et Samer, 12 et 8 ans, déchirent la chaise de leur frère mort. De peur que leur mère ne se fâche, ils la jettent à la poubelle. Pris de remords, les deux frères redescendent la chercher. Mais malheureusement, la chaise n'y est plus…

Dans un appartement de Beyrouth, deux filles se rencontrent, s'approchent en douceur, partagent leurs craintes, leurs espoirs, leurs désirs et leur appétit.