En une nuit, des filles se croisent et se décroisent dans une ville qui ressemble à New York. Il y a d'abord Kate, petit papillon de nuit qui tourne autour d'un mystérieux garçon aux longs cheveux blonds. Mais aussi cette autre qui dort auprès de lui. Celle-ci qui pose pour lui et celle-là qui joue au trafiquant d'âmes…
K (pour kabylie) est une chronique et une biographie expérimentale.Des moments effacés, des instants dépecés, des visages rescapés au milieu d'autres images, des vies éparpillées par-deçà les frontières, ce qu'il subsiste de la mémoireet de l'oubli. Chaque partie de K est axée autour d'une problématique :l'enfance, les manifestations en Kabylie, les femmes…
Au même moment, en divers endroits, plusieurs individus sont pris par leurs activités quotidiennes et pensent à des choses très différentes. Ils sont pourtant connectés entre eux...Dans D.I.Y, le grincement des assiettes sales, le son des doigts qui tapent contre l'aquarium d'un restaurant de fruits de mer, le bruit sourd de pieds qui cognent dans un monte-charge et bien d'autres sons disparates, tous se mêlent en une musique originale faite de battements et pulsations, une musique des hommes, une musiquehumaine.
Quietsch est en quelque sorte un film musical, car il donne à entendre le grincement des lits et le bruit de trois gamins agités...Sur l'écran tripartite, on aperçoit trois enfants de Tokyo, Varsovie et Buenos Aires, s'écoutant les uns les autres à travers les murs de leurs chambres. Avec des sons ordinaires, comme le grincement des lits ou le bruit d'une fermeture éclair, ils créent leur propre musique.
Ce film est une course effrénée vers l'immobilisation finale, comme une métaphore de l'agitation moderne, l'illustration d'un monde reposant sur une succession de formes qui se décomposent pour tromper les sens encore et encore, dans une chorégraphie virevoltante et ludique. Chacun joue son jeu dans cet enchevêtrement de mises en abyme, et le cinéaste n'est pas le moindre des joueurs eu égard à ces hommes qui s'amusent avec des ballons, ou ces musiciens qui interprètent le scherzo du Deuxième concerto pour piano de Prokofiev.
L'Office National du Film du Canada (ONF) a mandaté Frédéric Elalouf pour créer une performance sur l'oeuvre de Norman McLaren (1914-1987) cinéaste d'animation de génie. Une douzaine de vidéoclips ont été réalisés pour cette occasion. La musique a été modernisée respectant celle d'origine, dans un esprit électronique et dansant.
Frédéric Le Junter est un créateur génial et loufoque de machines sonores. Il invente, depuis 1984, des instruments de musique d'une facture originale au sens plein du terme : petits objets sonores faits de morceaux de bois, des pots de plastiques, de ferraille, de coquillages, de soufflets. Ses automates, carillons, assemblages inattendus lui permettent d'inventer une néologie musicale développée.
Découvrez le cinéma « optophonique » et le procédé Tri-Ergon, une technologie optique traduisant les ondes sonores au moyen d'un microphone et d'une cellule photosensible, captés de manière photochimique sur une petite bande qui se déroule parallèlement aux images de la pellicule en celluloïd. Faire des films sonores sans le moindre magnétophone ni la moindre caméra, c'est possible !