Ce film est une course effrénée vers l'immobilisation finale, comme une métaphore de l'agitation moderne, l'illustration d'un monde reposant sur une succession de formes qui se décomposent pour tromper les sens encore et encore, dans une chorégraphie virevoltante et ludique. Chacun joue son jeu dans cet enchevêtrement de mises en abyme, et le cinéaste n'est pas le moindre des joueurs eu égard à ces hommes qui s'amusent avecdes ballons, ou ces musiciens qui interprètent le scherzo du Deuxième concerto pour piano de Prokofiev.