Filmer la danse : Wim Vandekeybus

Vidéo de danse basée sur les trois premières chorégraphies de Wim Vandekeybus : What the Body Does Not Remember (1987), Les Porteuses de mauvaises nouvelles (1989) et The Weight of a Hand (1990). Une expérience dynamique, tournée dans un ancien cinéma bruxellois désaffecté. La danse est galvanisée par la musique de Thierry De Mey et Peter Vermeersch.

Cette vidéo-danse est réalisée avec et sur Carlo Verano, un vieil artiste de variété allemande que Wim Vandekeybus a rencontré par hasard alors qu'il se promenait à Hambourg, caméra au poing. Les images et les histoires de Carlo Verano étaient le point de départ du spectacle Immer das Selbe Gelogen, duquel La Mentira s'inspire. Des images Super-8 de Carlo Verano, 89 ans, alternent avec des séquences de danse énergétiques, tournées dans les paysages désertiques du sud de l'Espagne, au théâtre deSingel à Anvers et au Movyclub à Bruxelles en Belgique.

Inspiré d'un livre d'Italo Calvino, Elba & Federico raconte l'histoire d'un couple et leurs soucis quotidiens. L'homme travaille la nuit, la femme le jour. Les moments où ils se croisent dans leur appartement exigu, sont des instants de tendresse inattendue, mais le plus souvent aussi, d'irritations, de frustrations. Ce court métrage était originellement projeté dans le spectacle Her Body doesn't Fit Her Soul (1993).

Ce court métrage, partie intégrante du spectacle éponyme et inspiré par des éléments de l'histoire d'amour Petkutin et Kalina de Milorad Pavic, oscille entre rêve et cauchemar. Mountains Made of Barking a été tourné au Maroc, dans la région d'origine de Saïd Gharbi, le danseur aveugle de la compagnie qui a inspiré Wim Vandekeybus pour la réalisation de ce conte onirique.

Trois hommes entrent sur scène. Nus, ils se frottent et ce n'est pas uniquement de leur peau dont il s'agit mais également de leur âme, de leur folie. Extrait de la création Bereft of a Bissful Union (1994), cette séquence, projetée à l'envers, faisait partie du spectacle Bereft of a Blissful Union (1996).

Le danseur marocain Saïd Gharbi, aveugle, parle à un manteau porté par un personnage invisible; les tessons d'une amphore coulent sous l'eau puis se ré-agrègent en vase; des danseurs se noient dans l'eau couverte par une immense peau de mouton sur laquelle est allongée une femme; des femmes portant des masques de chiens attirent les hommes dans les profondeurs de l'eau... Ces images absurdes et surréalistes, inspirées de l'histoire de Petkutin and Kalina de Milorad Pavic, faisaient partie du spectacle Bereft of a Bissful Union (1996). Surprenantes et ambigües, elles introduisent des mondes lointains et étranges à l'écran et sur scène.

Ce court métrage inspiré de deux nouvelles fantastiques de l'auteur argentin Julio Cortazar, faisait partie intégrante du spectacle In Spite of Wishing and Wanting (1999). The Last Words parle d'un marchand de soupirs et de cris qui vend à un tyran ses propres dernières paroles. Tourné à Tour & Taxis à Bruxelles et au Centre des Arts Vooruit à Gand.

Dans ce court métrage muet et atmosphérique, qui faisait partie du spectacle <i>Inasmuch as Life is Borrowed... </i>(2000), Wim Vandekeybus s'interroge sur les deux évènements les plus importants de la vie d'un homme : sa naissance et sa mort.

Silver est une adaptation vidéo de la cinquième scène du spectacle, 7 for a Secret<i> Never To Be Told</i> (1997). Sur la scène, un personnage enroulé dans du papier d'aluminium. Soudain de grandes plumes tombent du ciel et le font bouger. Petit à petit d'autres danseurs apparaissent : de complexes travaux de partenaires se développent en une séquence dansée très énergique et vigoureuse.

Vidéo de danse basée sur le spectacle éponyme de 1999, tournée à l'hippodrome de Watermael-Boitsfort (Belgique), dans les sublimes salles du Centre des Arts de Vooruit à Gand, dans les ruelles de la ville de Ferrara (Italie) et à Singapour.<i> In Spite of Wishing and Wanting</i> réunit les rythmes de David Byrne, fondateur des Talking Heads, et l'éclectisme scénique du chorégraphe : séquences théâtrales pleines d'humour, danse énergique et survoltée, diversité des corps dans une distribution exclusivement masculine. Vandekeybus, mors aux dents, cabré, nerveux tel un cheval fou, y tournoie entre dix danseurs-acteurs dévastés par la fureur des désirs.

Fiction réalisée et chorégraphiée par Wim Vandekeybus, et inspirée du spectacle éponyme de 2002. Portée par la musique de David Eugene Edwards et Woven Hand, Blush est un voyage fulgurant oscillant entre les décors paradisiaques corses et les bas-fonds bruxellois. Blush est une exploration de l'inconscient sauvage, des forêts mythiques, des impulsions contradictoires, de l'imaginaire, où le corps a ses raisons que la raison ignore.

Le conflit israélo-palestinien tourné en dérision sur le ton emballant de la comédie musicale.

Court métrage faisant partie intégrante du solo et monologue Body, Body on the Wall... (1997), mis en scène par Jan Fabre pour Wim Vandekeybus. Vandekeybus y interprète le rôle d'un danseur dont le corps est manipulé par une photographe pour une exposition pleine de vues imaginaires sur le corps. Enchaîné à deux microphones, Vandekeybus doit se laisser peinturlurer sans résistance par une femme, pendant que dans un flot de pensées tumultueux, ses parties du corps sont groupées suivant les différents systèmes du corps. Dans le film, on voit Vandekeybus danser, enfermé dans des toilettes. Tous les éléments aliénants du solo reviennent en version abrégée. Une démonstration visuelle de ce qui avait été évoqué auparavant dans le monologue.

Vidéo basée sur le solo <i>While Going To a Condition</i> de Hiroaki Umeda, filmé a Montevideo, Uruguay.