Essai Art Vidéo #4

Blue nous embarque dans le rêve d’une petite fille qui explore l’espace avec son chat.

Reconstitution d’une scène de chasse relate à trois voix la traversée du fantasme d’une chasse où le gibier est une femme, depuis ses origines littéraires et picturales, jusqu’au passage à l’acte. Tandis que l’on avance dans le récit de la cérémonie mise en scène par la dominatrice Jeanne De Berg, on découvre à travers les poèmes et les lettres de Belkis son désir ancien d’être une proie. A travers le récit de cette expérience limite placée sous le régime du consentement, on assiste in fine à la réappropriation par des femmes d’un fantasme mis en scène par des hommes. Si la réalisation de ce fantasme constitue bien une catharsis pour Belkis, se pose alors la question des liens du désir et de la violence.

Entre fièvre, rêves et hallucinations, un réalisateur revient sur les événements dramatiques qui ont ponctué son existence et l'ont empêché de terminer son unique film.

Erebeta nous emporte dans un saut vertical au dessus de la ville. Nous ricochons sur la chaussée, tournoyons autours des immeubles et traversons les rues de part en part. Ce point de vue rebondissant sur le Japon moderne est accompagné par la musique traditionnelle du Kuroda Bushi.

Deux paysages creusent une absence et révèlent la possibilité d’une rencontre. Côte à côte, une sculpture monumentale et une voie rapide offrent une scène nouvelle pour exprimer — le jour et la nuit — un amour qui soit lui même l’invention d’une forme d’aimer.

Des joueurs en ligne racontent leurs difficultés à échapper au swatting, un phénomène de cyber-harcèlement qui menace leur vie à chaque partie. Les événements prennent forme à travers des vidéos youtube et des images vectorielles issues d'un jeu vidéo.