André S. Labarthe présente une des étapes de son adaptation du roman de Georges Bataille "Le Bleu du ciel" pour le cinéma. Ce roman, considéré comme inadaptable, pose de vraies questions sur l'écriture et le passage du texte à l'image. Dans ce film, quatre jeunes comédiens de l'École professionnelle d'Art Dramatique du Nord / Pas-de-Calais lisent / interprètent le 1er chapitre de ce roman, devant un "public" exclusivement composé des étudiants du Fresnoy et de leur école. André S. Labarthe mène cette lecture et discute avec les comédiens et le public des questions précises que déclenche la transposition de ce texte, testant en grandeur réelle, texte en main, telle ou telle intuition. Le public devient acteur en intervenant à son tour dans le débat.
Au centre de ce récit, une pharmacie new-yorkaise et les sentiments de ceux qui l'ont gérée avec passion pendant deux générations : la famille Gardini. Au mois de mars 2002, le vieil immeuble dans lequel la famille a toujours vécu et qui abrite la boutique est abattu. Le dernier jour d'activité, l'adieu ému des clients, le magasin que l'on vide de ses articles et, enfin, la destruction du bâtiment pour céder la place à un gratte-ciel.
Restant sept jours de juin 2003 à Amsterdam pour l'enseignement à un groupe de jeunes artistes, Jean-Michel Bruyère demande à son commanditaire, le Gasthuis, qu'il le « paie en film », c'est-à-dire qu'il veuille bien couvrir les quelques frais de productionet de post-production d'un petit film numérique. Rejoint par sa monteuse, Delphine Varas, Bruyère improvise alors, tourne et ils montent, en secret, un film offert aux élèves au moment de quitter la ville.
En 1959, en Égypte, plusieurs milliers de communistes ont été arrêtés et envoyés dans des camps de prisonniers. Soumis à la torture et condamnés à casser des pierresdans le désert, ils ont été libérés en 1964. Parmi ces prisonniers, il y avait Waguih, mon père. J'essaie, à travers cet essai filmé, de le faire parler de cette période dont il nem'a jamais parlée.