Ils pleurent, ils doutent, ils tombent amoureux… Bref, ce sont des êtres humains comme les autres. Un programme de cinq courts métrages d’animation qui explorent avec amour les petites et grandes fragilités masculines, proposé par Miyu Distribution, dans le cadre de la Fête du Court métrage. 

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Écran Libre #6 : Les Hommes qu'on aime

Bobigny, cité Karl Marx, aujourd’hui. On détruit les tours et “les humains sont traités de la même manière que le béton. On les prend et on les enlève : c’est de la poussière”. L’histoire d’amour qui naît entre les personnages est condamnée avant même d’avoir débuté ; elle suit le fil d’une enquête policière qui doit révéler les causes de son issue tragique. La vie dans ces tours destinées à disparaître est placée sous le sceau de l’impossible. 

Mais Jean-Claude Taki déjoue le futur empêché de ces personnages et de ces lieux. Il joue entre les temporalités, du récit fictionnel à la destruction documentée de ces tours, en passant par les images de leur construction, où la cité naissait encore tout juste de la poussière. Ces images d’archives dotent les personnages d’une mémoire fantasmée. Le réalisateur, en révélant la part d’invention nécessaire à la compréhension de tout image, imagine ainsi un nouvel avenir pour ses protagonistes, qu’ils soient de chair ou de béton – car ils sont avant tout poussière.

LES POUSSIÈRES, une majestueuse adaptation contemporaine de la nouvelle LA DOUCE de Dostoïevski, à découvrir en la présence de Jean-Claude Taki le jeudi 13 février à 20h15, au Ciné 104 à Pantin. 

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Écran libre #5 : Jean-Claude Taki

Un journal cadenassé caché pendant soixante-dix ans : c’est la découverte que fait Agathe Bonitzer à la mort de sa grand-mère Solange. Impossible de le déverrouiller sans le briser. Les secrets qu’il contient et les bouleversements qu’il promet doivent-ils rester sous clé ? 

Louise Narboni filme son ancienne amie Agathe, qu’elle avait perdue de vue, alors qu’elle expose les œuvres de sa grand-mère juste après sa mort, et qu’elle découvre des pans de sa vie qui avaient soigneusement été gardés sous silence. 

Ce sont ainsi des pans entiers de l’existence artistique et intime de Solange qui prennent vie face à la caméra de Louise Narboni. Car la réalisatrice ne se contente pas de filmer des souvenirs ; elle les rend vivants, et crée un récit foisonnant qui abolit les frontières. Les prises de vue de diverses époques se succèdent, morts et vivants se côtoient, tandis que des générations et des familles distinctes se mêlent (celle des Bonitzer et celle des Narboni) et que mise en scène et authenticité voient leur distinction abolie pour faire advenir une vérité plus universelle, celle d’une histoire façonnée par ceux qui la vivent. 

Un film de famille(s) réinventé, à découvrir en présence de Louise Narboni et d’Agathe Bonitzer, le jeudi 23 janvier à 20h15, au Ciné 104 à Pantin.


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Écran libre #4 : Louise Narboni

A l’occasion de la sortie du dernier film de Virgil Vernier, 100 000 000 000 000, Côté court propose un double Écran libre en partenariat avec le ciné 104, autour de deux films du réalisateur. 

Virgil Vernier y explore Monaco, la solitude en ce lieu et les histoires qu’on s’y raconte pour y trouver un sens. Il filme l’opulence, et ce faisant l’immortalise, mais son geste propose surtout de transcender ce monde par le merveilleux. 

Ainsi, dans IMPERIAL PRINCESS, Iulia, héritière dont le père est retourné en Russie pour fuir les sanctions internationales, trompe la solitude en filmant son quotidien au smartphone. Elle tente ainsi de redevenir l’héroïne du conte de fées qu’elle vivait au sein du luxe monégasque, tandis que dans 100 000 000 000 000, Afine se laisse emporter dans les mythes et les mondes imaginaires qu’invente la richissime petite Julia. 

Si IMPERIAL PRINCESS est un documentaire et 100 000 000 000 000 une fiction, l’œuvre de Vernier travaille les frontières entre ces catégories jusqu’à les doter de sens nouveaux, capables aussi bien de révéler que d’instaurer du fantastique au sein du monde contemporain. 

C’est ainsi une expérience quasi-magique que propose Virgil Vernier, expérience que Côté court vous invite à vivre vendredi 6 décembre, à 19h puis à 20h50, au ciné 104.

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Écran libre #3 : Virgil Vernier

Comment revendiquer une histoire d’amour homosexuelle sans la réduire à son existence publique ? A cette question, Léo n’a pas trouvé de réponse ; malgré son amour pour Kaspar, il préfère fuir loin du monde plutôt que de céder aux demandes de ce dernier, pour qui il est crucial d’officialiser leur relation sur les réseaux sociaux. Des années plus tard, cette histoire d’amour condamnée aux airs de tragédie moderne revit, paradoxalement, sur les planches. La fille biologique de Kaspar décide de ressusciter cette relation en la mettant en scène pour le théâtre, et en change ainsi à jamais l’issue. 

Christophe Pellet signe avec ce film une œuvre hybride qui mêle fiction, documentaire et représentation théâtrale. Un film protéiforme, qui éclaire l’ambiguïté fondamentale propre à toute relation amoureuse face au monde. 

La séance sera suivie d'un échange avec le réalisateur. 


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Écran libre #2 : Christophe Pellet

Deux films courts empreints de tendresse pour des personnages atypiques. D’un côté, un homme prépare son grand départ, et de l’autre, deux sexagénaires boiteux se heurtent par hasard pour ne plus jamais se quitter.
Anne Benhaïem, à travers des dialogues vifs et des rencontres touchantes, dresse des portraits savoureux de ces êtres en décalage...

La séance sera présentée par Jacky Evrard et Anne Huet et sera suivie d'une discussion avec la réalisatrice.

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Écran libre #1 : Anne Benhaiem

Dans le cadre du focus sur le cinéma iranien, le sixième Écran Libre est dédié au réalisateur Mehran Tamadon qui nous présentera son film Mon Pire Ennemi. Dans ce documentaire, on y découvre Mojtaba, Hamzeh, Zar et d’autres qui ont subi des interrogatoires idéologiques en Iran et vivent aujourd’hui en France. Le réalisateur, leur demande de l’interroger, lui, tel que pourrait le faire un agent de la République Islamique. Le film en devenir se rêve en miroir dressé face aux tortionnaires, révélant leur violence, leur arbitraire et leur absurdité. Après des études d'architecture à Paris, Mehran Tamadon décide de se consacrer à la réalisation. Il réalise son premier moyen-métrage documentaire, « Behesht Zahra, mères de martyrs » en 2004, puis Bassidji en 2010, où il filme ses premières tentatives de dialogue avec les défenseurs du régime iranien. Il poursuit cette démarche avec Iranien, où il convainc des partisans du régime de vivre en cohabitation avec lui. Ses nouveaux films, Mon pire ennemi et Là où Dieu n'est pas, présentés à la Berlinale en 2023, abordent la violence des interrogatoires et des détentions en Iran. La projection sera suivie d'une rencontre avec Mehran Tamadon.

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Écran libre #6 : Mehran Tamadon

Le cinquième Écran Libre est dédié à la cinéaste Louise Narboni qui nous présentera son film Rone L(oo)ping, objet singulier, mêlant mime et danse autour de la création musicale de Rone avec l’orchestre symphonique de Lyon. À partir de la captation du concert à l’auditorium de Lyon, le film s’échappe vers les mondes impressionnistes de cinq chorégraphes. Une fusion électro-symphonique qui nous entraîne dans un univers surréaliste.

Louise Narboni filme régulièrement des chanteur·es et des danseurses. Elle travaille également comme monteuse, notamment pour les films de Jean Paul Civeyrac. Ses œuvres, qu'elles soient documentaires, captations, fictions ou expérimentations, sont sélectionnées dans une pluralité de festivals, notamment à Côté Court où, depuis 2012, ses films y sont remarqués (Après un rêve en 2012, Happy we en 2016, Les Grands Fantômes en 2018…).

La projection sera suivie d'une rencontre avec Louise Narboni.

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Écran libre #5 : Louise Narboni

Pour ce quatrième Écran Libre, nous accueillons Émilie Brisavoine pour l'avant-première de son film MAMAN DÉCHIRE, produit par Bathysphere.

On a pu l'apercevoir en tant qu'actrice dans LA BATAILLE DE SOLFÉRINO de Justine Triet, et dans le court-métrage L'ATTENTE d'Alice Douard passé à Côté court en 2022. 

MAMAN DÉCHIRE fait suite à son premier long-métrage PAULINE S'ARRACHE, sélectionné au festival de Cannes dans la programmation ACID en 2015, qui retrace pendant deux ans le quotidien chaotique de Pauline, sa demi-soeur et de sa famille dysfonctionnelle. Elle fait ici avec son nouveau film le portrait de sa mère Meaud, pour arriver à percer le mystère qui entoure ce personnage hors-norme.

La projection sera suivie d'une rencontre avec Émilie Brisavoine.


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Écran libre #4 : Émilie Brisavoine

Le 15 juin 2021, Raphaël Quenard recevait le prix d'interprétation de la 30è édition du festival Côté court pour sa magnifique performance dans LES MAUVAIS GARÇONS de Elie Girard, produit par Films Grand huit. Le film recevait également le prix du meilleur premier film. Il sera couronné quelques mois plus tard par le César du meilleur court métrage.

Nous vous proposons de re·découvrir ce film 3 ans après, et de découvrir L'ACTEUR, coréalisé par Raphaël Quenard et Hugo David, produit par Lipsum productions et Insolence productions, en association avec Nouvelle toile. 

La projection sera suivie d'une rencontre avec Raphaël Quenard.

Suite à cette rencontre, Raphaël Quenard présentera une seconde séance au cours de laquelle sera projeté YANNICK de Quentin Dupieux, pour la première fois à Pantin. 

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Écran libre #3 : Raphaël Quenard

À l'occasion de la réédition des films de Sacha Guitry par la société de distribution Les Acacias, Côté Court vous invite à découvrir deux courts métrages emblématiques de ce cinéaste haut en couleur. "Le Mot de Cambronne" et "Ceux de chez nous" seront projetés le jeudi 23 novembre 2023 au Ciné104, dans le cadre du deuxième Écran Libre de l'année. Nicolas Pariser, un grand spécialiste du cinéma, sera présent pour nous en parler.

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Écran libre #2 : Sacha Guitry

Pour ce premier Écran Libre de l'année 2023-2024, Côté court invite Lubna Playoust à présenter "Chambre 999" (85 mn), son premier long métrage.

Née en Italie, élevée à Paris, Lubna Playoust est une réalisatrice et actrice française. Elle a d’abord eu un large éventail d’expériences professionnelles dans l’art, la mode et le marketing qui ont toutes nourri sa féroce passion pour le cinéma. Entre 2016 et 2019, elle se forme au cinéma avec Abbas Kiarostami à Cuba, et Lucrecia Martel à Barcelone. Ces deux expériences ont donné naissance à des courts métrages disponibles en ligne, ainsi qu’à son premier – "Valse à trois" – avec les acteurs mythiques de la Nouvelle Vague française Jean-Pierre Marielle et Agathe Natanson. Radio France et la plateforme de streaming AVOD lancée par MK2 lui ont commandé une série de vidéos. MK2 a produit "Le Cormoran" qu'on a pu retrouver à Côté Court lors de sa 31ème édition.  Lubna Playoust était par ailleurs membre du jury de la compétition fiction de Côté court en juin 2023.

Elle a développé son premier long métrage "Chambre 999" et vient ce jeudi 26 octobre nous le présenter. 

Projection suivie d'un échange avec la réalisatrice.


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Écran libre #1 : Lubna Playoust

Dans le cadre notre séance Écran libre de mai, nous avons le plaisir de vous convier à la soirée de préouverture du Festival Côté court où vous sera dévoilée la programmation de la 32ème édition qui se déroulera du 7 au 17 juin prochain. 
A cette occasion nous sommes heureux de vous présenter en avant-première Les Mauvaises fréquentations de Jean Eustache composé de deux films restaurés par Les Films du Losange.

En présence de Mathieu Amalric et de l’équipe du festival Côté court




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Écran libre // Soirée de pré-ouverture 

Pour ce sixième Ecran Libre, Côté court invite Erick Malabry à présenter "La Brèche" (58 mn), son dernier film.

Après avoir réalisé plusieurs courts métrages, dont "L'Origine du Monde" sélectionné à Côté court en 2005, Erick Malabry accompagne comme scénariste d'autres réalisateurs aussi différents qu'Emmanuelle Mougne, Guy Mazarguil, Emmanuel Parraud, Pol Cruchten... jusqu'à son premier long métrage, "La Position d'Andromaque". 

Filmographie : Les Aoûtiennes, 1988 Les Amours Perdues, 1989 L' Amour d'Estelle, 1990 Les Beaux Jours, 1992 L' Origine du Monde, 2004 (d'après La Grande Beune, Pierre Michon, éditions Verdier) La Position d'Andromaque, 2017 La Brèche, 2022.

Projection suivie d'un échange avec le réalisateur.


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