Dans ce documentaire, le réalisateur s'approche de Sophia à travers la quiétude d'une caméra, à l'écoute de ses paroles, de sa poésie. La voix de Sophia est son matériau brut, décisif. Puis, estimant que "la vérité sur une personne ne constitue pas un spectacle", il se tient en retrait et observe, interroge le clair-obscur de ses mains qui écrivent, des fruits du salon, de la mer et des mouettes. Il se met à l'écoute des enfants et des souvenirs.