Fabiola Alouf Arbid, ma cousine, raconte l’addiction de la famille au jeu. « Cette maladie génétique », comme elle la définit. Grande joueuse elle-même, elle a connu l’âge d’or du casino Le Doyen, le plus huppé de Beyrouth dans les années 80, qui appartenait à son père. Elle a vécu la ruine de sa mère, celle de mon père et de toute leur fratrie, sur les tables de jeu...