« À Beyrouth, ma mère reçoit tous les jours vers 5 heures de l’après-midi. installées dans son salon, ses amies déballent leurs vies. L’espoir succède au désespoir et les crises d’euphorie à celles d’hystérie. J’ai filmé ces femmes, issues pour certaines de ma famille, en train de se (de vous) raconter leurs vies tourmentées en trois actes : le pays, les maris et la famille. »
À Beyrouth, ma mère reçoit, tous les jours, vers seize heures. Installées dans son salon, ses amies déballent leurs vies. L'espoir succède au désespoir. La parole fuse. Les secrets éclatent. Et même le bonheur fait l'objet de surenchères. En trois films, les amies de ma mère racontent donc ce qui les rend heureuses : voyager, se faire filmer et prier.