Panorama #4

Une adaptation en 140 secondes du roman de Jack London « Martin Eden ». Le corps, l'écriture, la parole. Hommage pour les 100 ans de la disparition de Jack London 1916-2016.

Au coeur de l'été, deux soeurs emménagent avec leur mère dans un hameau de béton entouré de terres agricoles à perte de vue. Si Violette, dans l'innocence de ses treize ans, focalise son érotisme naissant sur Franklin, Isa, l'ainée, combat sa tristesse dans des débordements sexuels, sous le regard contemplatif de sa cadette. Leur envie de vivre se heurte à la brutalité de ce lieu isolé tandis qu'en filigrane, elles tentent de faire le deuil de leur père disparu.

Un bombardement abstrait où l'on ne voit ni ceux qui lancent les bombes ni ceux qui les subissent.

Sur les toits de Paris, qu'est-ce qu'on attend pour voler ?

L'heure du crime approchant, on s'engouffre dans une spirale sécuritaire qui nous noie en démultipliant les points de vue, et débouche sur un paradoxe absurde. La vraie menace, elle, est restée inaperçue.

Un vieil ours qui perd la tête, vit avec une jeune femme, dans un appartement en ville. Elle l'aime beaucoup et prend soin de lui. Mais plus l'ours vieillit, plus il rêve de retourner à son état naturel, dans la forêt.

Marie, 22 ans travaille dans l’hôtel-restaurant de ses parents, un lieu de sueur où se côtoient trois générations qui ne se parlent guère. Suzanne, 42 ans, débarque pour une nuit. Elle en passe deux, puis trois, et finalement s’y installe un moment. Pour Marie, elle n’est qu’une cliente ordinaire.