Essai Art Vidéo #2

Un breaker danse seul sous un abribus, devant une gare. Il a d'abord l'air de se débattre avec les éléments. Peu à peu son mouvement devient plus fluide, plus ample, plus joyeux. Il se dirige alors vers le centre ville. Là, quelques danseurs éparpillés le rejoignent dans le même mouvement, composant des solos, des duos, des trios et bientôt une danse collective avec la ville et son architecture. Cette danse s'amplifie sans cesse à travers la ville, elle emporte toujours plus de participants, dans une énergie croissante, créant une magie visuelle qui s'accompagne aussi d'images dessinées venues d'ailleurs. Jusqu'au moment où tout se brouille, semble saturer, devient confus : le film et la ville elle-même semblent subir un ‘bug'. Mais ce mouvement s'équilibre à nouveau pour finalement atteindre son paroxysme sur une place ouverte où une foule enthousiaste reprend la même chorégraphie à l'unisson.

Il est fréquent qu'un crocodile éclose dans le corps des femmes après une rupture amoureuse.

Palais est un parcours à travers 7 espaces, et autant de séquences mêlant reconstitutions et reportages à travers lesquelles se dessine un monde dystopique. L'assemblage d'éléments référant au Pouvoir et à l'Etat, créent un insidieux sentiment de paranoïa.

Le 4 janvier 1944, le soir même du vernissage d'une importante rétrospective de ses oeuvres, le photographe hongrois Oskar Benedek disparaît. Plus de soixante ans plus tard, ce film enquête sur cet artiste méconnu

Des enfants répondent face caméra à des questions sur le cinéma et parlent des films qu'ils aiment.  

Une blanche apparition dans la chaleur de la nuit.