Essai Art Vidéo #4

devant une réplique de la tour Eiffel, trois personnages se croisent, dansent, lancent une boule de bowling, balaient jusqu'à la tombée de la nuit.

Le portrait hallucinatoire et basse-fidélité d'un peintre simili-pervers attardé à un portrait de hareng pendu. Ponctué de musique "Glues"(du Blues en plus collant), les blocs de sensations boueuses se tissent jusqu'a un étrange rituel piscicole nocturne

Une chasse au serpent à sonnette. Un rodéo. Des danseuses légères. Deux femmes et sept chiens. Tels sont les souvenirs d'un voyageur, père absent et homme d'affaires raté, qui rentre chez lui après plusieurs années passées au Mexique.

Johanna est une jeune fille issue de la deuxième génération après le génocide. Elle vit dans l'appartement que sa grand-mère occupait petite avec ses parents, l'appartement ouÌ la Gestapo est venue chercher son arrière-grand-père. Sa mémoire lacunaire est construite aÌ partir de souvenirs de photographies et surtout, d'une relation aÌ ses grands-parents, un grand-père séfarade et une grand-mère ashkénaze, faite de petites histoires, d'anecdotes, de mythes familiaux. Elle est aussi celle du paradoxe entre cette histoire et celle d'après, celle d'Israël et de la perception historique de l'holocauste dans les années 90.

Dans l'espace clos d'un jardin, on observe de très près un monde végétal et animal. Une menace sourde plane, une femme cherche un paysage lointain. On ne saura rien de l'origine du désir mais il sera visible dans les fleurs de courge et de gunnera