Dans une pénombre mordorée, de courts extraits du Chant d'amour de Jean Genet glissent et s'impriment, tels des tatouages mouvants, sur le corps nu d'un garçon emporté par la douleur et la volupté tandis que le timbre doux et charnel d'Etienne Daho psalmodie un extrait du Condamné à mort, prière profane dédiée à un 'Assassin si beau qu'il fait pâlir le jour' et qu'on va guillotiner .
Une silhouette avance vers nous…bruits de talons… un visage voilé : 'je suis une femme dominatrice et je n'ai de maître que dieu'. Le voile n'est pas une prison, comme le latex, il lui colle à la peau. Elle va pourtant se dévoiler mais sa peau s'y refuse. Désormais, nous n'arriverons plus à la déshabiller du regard : un mystère…dans un écrin.