Compétition Expérimental / Essai / Art vidéo
Cinq programmes qui bousculent et enrichissent la création cinématographique.
Compétition Fiction
À travers ces six programmes, découvrez les grand.e.s cinéastes de demain !
Panorama
Un florilège de films qui reflètent la richesse de la création contemporaine à travers la fiction, le documentaire, l’expérimental, l’art vidéo et l’animation.
Les Films Courts Marocains du Renouveau : Rétrospective 1995-2006
Une décennie. C’est la période qui a vu radicalement changer le paysage cinématographique marocain. Né à la fin des années 60, il est passé de l’héroïsme de ses débuts (une modernité esthétique voulue, revendiquée, pensée, et débattue) à une quasi-disparition à la fin des années 80 et au début des années 90. Cette renaissance, mais il serait plus juste de parler de retour vers le «nouveau», se situe à la fois dans le sillage des origines (un cinéma dédié à l’errance comme condition de l’homme moderne) et dans les questions que génère la pratique contemporaine du cinéma lorsqu’elle croise la vidéo et sa légèreté désinhibante... Bouchra Khalili
Focus : Ninar Esber
Artiste plasticienne et écrivaine. Née en 1971 à Beyrouth (Liban), Ninar Esber vit et travaille à Paris. Après des études à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, elle s’est engagée dans une démarche impliquant son corps dans des performances ou des films vidéo jouant sur une certaine lenteur, aux limites de l’immobilité, où les idées d’attente, de suspens et de teasing se trouvent confrontées à l’architecture (murs, tours, promontoires), aux objets quotidiens (étagères, tables, chaises) ou aux mythologies contemporaines (Super héros, Pin-up...).
Filmer la danse : Wim Vandekeybus
Artiste pluridisciplinaire belge, Wim Vandekeybus est à la fois chorégraphe, photographe, acteur et réalisateur. « Quand un chorégraphe se mue en cinéaste, il ne délaisse rien des deux disciplines, mais les fait plutôt fusionner en un art virtuose, propre à raconter des histoires. Les films de Vandekeybus ne cherchent pas à confronter les techniques de la danse ou du cinéma mais à les faire fusionner, à les réorganiser autour d’une trame fictionnelle. » (...) Alex Masson
Hommage : Samuel Beckett et le cinéma
Écrivain, poète et dramaturge, Samuel Beckett s’approprie de manière originale le média télévision et réalise, entre 1975 et 1985, des créations télévisuelles d’une énergie incroyable. Véritable rencontre de l’écrivain avec l’image audiovisuelle.
Performances
Retrouvez les oeuvres de Maurice Lemaître, Christian Lebrat, Thomas Köner et Dominique Petitgand, ainsi qu'une carte blanche au Festival International du Film de la Rochelle.
La folle nuit du court
Destricted
Destricted est un projet unique en son genre : sept courts métrages au travers desquels des réalisateurs et des artistes, parmi les plus visionnaires et provocateurs de leur génération, font se rencontrer l’art et le sexe. Explicites, ces films révèlent les différents comportements par lesquels nous essayons parfois de nous définir sexuellement et tentent d’aborder la représentation du sexe dans l’art soulevant ainsi des questions telles que : la pornographie peut-elle être artistique ? L’art peut-il être pornographique ? Ou devient-il complètement autre chose ? Brûlot sulfureux ou état des lieux de la sexualité ? Provocation pure ou fantasmes d’artistes ? Drôles ? Désespérés ? Destricted est tout ça à la fois mais reste inclassable.
Hybridation des images
L’introduction du numérique dans les courts métrages s’est opérée à divers niveaux, dans la plupart des cas associée à des techniques plus traditionnelles, constituant ces images dites hybrides ou impures. Nous les rencontrons au service aussi bien d’une histoire de fiction classique, d’un cinéma narratif ou dans l’illustration d’une chanson dans une vidéo musicale. Cette hybridation des images a pour conséquence visible une redéfinition pour le cinéma de ses propres frontières. Il s’immisce désormais dans les clips vidéos, les jeux vidéos, les téléphones mobiles, l’art contemporain... Les films présentés dans ce programme pourront, humblement, fournir des pistes sur ce que pourra être le cinéma du futur, puisque la combinaison de techniques, de formats ou de genres, cette hybridation à laquelle se réfère le titre de ce programme et dont les effets réels restent encore à déterminer, est une des options qui convient de prendre en compte lorsqu’on évoque ce cinéma de demain.
Les Engraineurs
Créée en 1997 par un professeur de français et un producteur, basée à Pantin sur le quartier des Courtillières, l’association Les Engraineurs organise des ateliers d’écriture audiovisuelle auxquels participent des jeunes de 12 à 25 ans. De l’écriture à la présentation publique des films, chaque participant suit toutes les étapes de réalisation du projet. C’est pour les jeunes une façon de s’inscrire dans une démarche collective, ludique et artistique mais aussi une façon de se construire une image d’eux-mêmes plus complexe que celle présentée généralement par les médias.
Kitchen Cinéma, Hollywood vs Youtube
Dans le cadre de la 16ème édition du festival Côté court en Seine-Saint-Denis, les Laboratoires d’Aubervilliers présentent une programmation de films utilisant principalement la vidéo numérique, non pas seulement dans un but de maniabilité et de souplesse d’utilisation (dans une logique expérimentale), mais comme le moyen le plus approprié pour se confronter à certains standards de la narration cinématographique au sein d’un univers quotidien immédiat, voire domestique. Ces films d’appartement, tournés avec une grande ambition mais des moyens limités et dont l’ingéniosité et l’énergie remplacent souvent la débauche technique, financière, logistique et humaine des tournages traditionnels, renouent paradoxalement avec un certain esprit des pionniers du cinéma. Une économie pragmatique et responsable, relativement en phase avec ces nouveaux moyens de diffusion (projections vidéo, DVD, Internet, etc.). Souvent issues du champ des arts plastiques, ces formes reposent sur une croyance en l’efficacité d’une grammaire cinématographique plus ou moins classique appliquée à l’image vidéo, avec une extraordinaire liberté, souvent beaucoup d’humour, et toujours avec une précision technique bannissant toute désinvolture. Cette programmation aborde le sujet avec des expériences volontairement disparates. Tandis que Guy Ben-Ner refait tout Moby Dick ou L’Enfant sauvage dans sa cuisine avec son fils, le collectif Dein Klub réalise depuis cinq ans leur adaptation génialement bricolée du Waterworld de Kevin Costner et, Yoon Sung-A filme une tendre romance sur fond identitaire entre son appartement, et celui de son voisin de palier. Chris Moukarbel, quant à lui, tire de son adaptation du World Trade Center d’Oliver Stone réalisé dans son studio d’étudiant (un projet mal vu par la Paramount elle- même), un film quasi-abstrait. En contrepoint à ces films récents, L’Ambassade, un film de 1973 de Chris Marker, représente un modèle admirable d’économie narrative, apportant un souffle politique à des images relativement banales. Guillaume Désanges
Carte Blanche : Serge Avédikian
Amateurs de catégories bien définies, de voies étroitement balisées, passez votre chemin ! Les pistes que Serge Avédikian a explorées comme réalisateur parallèlement à son parcours de comédien ne ressemblent qu’à elles- mêmes. Aucune formule ne saurait résumer ces rencontres qui semblent s’être imposées à lui et les formes qu’elles ont prises. L’absurde y côtoie le rêve, la bouffonnerie croise la parabole politique, la réalité s’y fait élégie....
Écrans des enfants
Forum actualités démocratiques / cinématographiques
Tous les films de l'édition 2007