Présence libanaise #2

Max est un chauffeur de taxi parisien d'une quarantaine d'années, Naoko une jeune pianiste japonaise. Une nuit d'automne, Max roule sur le périphérique, hanté par la récente disparition d'un proche. Il finit par prendre une course : Naoko.

Abou Milad est un vieux barbier ambulant qui gagne sa vie en exerçant son métier dans les cafés populaires de Beyrouth. Un jour, Monsieur Raymond, qui vit en reclus, fait appel à ses services.

Depuis Le 20 décembre 2004, j'ai décidé de fUmer avec ma caméra DV 1 minute par jour sans exception. 1 minute à Beyrouth est le film de mon séjour a Beyrouth durant l'hiver 2004-05.

Mathilde reçoit sa mère à déjeuner au sein de la communauté monastique dans laquelle elle a décidé d'entrer. Après l'office et le repas parmi les sœurs, les deux femmes se retrouvent enfin seules au parloir.

L'été. Le Liban. Deux filles se rencontrent.

Ce documentaire de création raconte le voyage en Turquie du photographe Fouad Elkoury, avec en filigrane le récit de la maladie qui s'est déclarée à la fin de ce séjour de presque 2 ans. Le carnet de voyage est composé de photos en noir et blanc prises en Turquie avec un commentaire en voix off, puisé dans les courriels envoyés à une amie, Francine. La maladie est évoquée à travers quelques plans filmés à Paris entre maison et hôpital, et surtout par des conversations enregistrées d'amis venus rendre visite au patient. Le regard du photographe livre une Turquie inédite et une réflexion sur l'homme et son rapport au voyage, à la souffrance et à la solitude.

Imm Ali vit avec sa famille dans un petit village du Liban Sud à quelques kilomètres de la frontière israélienne. Imm Ali vend, dans sa maison, des vêtements pour femme. Dans un ultime effort pour agrandir son affaire, elle décide d'accrocher une enseigne lumineuse, laquelle sera la première installée au village. Malheureusement, quelques heures après son installation, l'enseigne s'éteint.

« Replay (Bis) a pour point de départ l'idée de rupture dans un temps et un lieu indéfinis. Ici, l'histoire, dont on ne sait si elle a été vécue ou rêvée, prend forme à plusieurs reprises, laissant apparaître les images comme les réminiscences d'un passé, mais aussi comme autant de tentatives de restituer un récit. Ces tentatives de récits finissent par laisser place à un long plan fixe de Beyrouth au présent, le temps d'une prière ; comme si cette dernière image invoquant la contemplation, devenait mon ultime tentative de raconter cette histoire. » Lamia Joreige

La mort organique d'un homme n'a rien de commun avec celle d'un taureau dans une corrida. Le seul phénomène qui égale en intensité la mort animale, c'est la résurrection comme Lazare sortant de sa tombe.

Une vidéo qui relève davantage de l'ambiance avec un patchwork réunissant de nombreux éléments parmi lesquels des orchidées en fleur ou des plantes en train de pousser, images en surimpression sur celles, brutes, de séquences tournées après les massacres perpétrés en 1982 dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, au Liban. Des images de nuages, de l'espace depuis le télescope Hubbell, des plans du corps humains ainsi que des images abstraites d'eau coulant lentement viennent compléter cette réflexion sur le passé, sur le contexte présent et son indulgence.

Une histoire personnelle qui se déroule simultanément à Beyrouth et à Berlin, deux villes qui deviennent un seul espace-temps. Se déplaçant à vélo, à pied, en taxi, la réalisatrice passe d'une ville à l'autre brouillant les repères, où les rues, les immeubles, les visages, les sons se mélangent, elle évoque des souvenirs, relate des aventures qui se sont déroulées dans les deux capitales. Villes occupées, détruites, séparées, reconstruites…

Suite à une soirée, un homme propose à une jeune femme qu'il ne connaît pas de la raccompagner à Beyrouth.

Chairs to Share? est un projet vidéo public/privé inspiré par la pièce canadienne Ten Chairs Share the Wealth. La pièce est une performance participative, mettant en scène les inégalités croissantes entre les très riches et les autres.

Consciences mutilées, corps inhumés... Fractures / Brisures / une guerre (suspendue) de pulvérisation humaine...

En 1978, mon frère Manuel venu de Cuba écrivit des paroles pour une chanson inspirée d'un air russe. Nous avons chanté ce cantique jusqu'à le retenir par coeur. Ensuite, nous l'avons enregistré sur une cassette et l'avons envoyé à mon frère Abou Salam qui vivait en ce temps-là en Union Soviétique.

Grey a dit non au gris de sa ville. Il a créé sa propre vie en couleurs. Film présenté dans le programme Écran des enfants

« La copie de notre premier long métrage Autour de la maison rose a disparu au Yémen, le jour du dixième anniversaire de la réunification du Sud et du Nord du pays. Un an après, nous partons sur les traces du film perdu. Une enquête entre Sana'a et Aden, une recherche personnelle autour de l'image et de notre statut de cinéastes dans cette partie du monde. » Joana Hadjithomas et Khalil Joreige

Un voyage à travers cinquante longs métrages tournés au Liban depuis la fin des années 50 jusqu'au début de IIIe millénaire.

La fille du médecin Kanaan, étouffée par ce qui se passe au sein du foyer paternel, raconte l'histoire de cette propriété envahie par des étrangers bizzaroïdes et individualistes qui, même face à un drame, ne peuvent pas se défaire de leur égoïsme pervers.

Le Dr Fakhouri avait pour habitude d'avoir toujours sur lui deux caméras Super 8. Avec l'une, il enregistrait une image fixe à chaque fois qu'il pensait que la guerre allait finir. Avec l'autre, il enregistrait une image fixe à chaque fois qu'il repérait l'enseigne d'un cabinet médical ou dentaire. Le Dr Fakhouri a intitulé le premier de ces films Miraculous Beginnings.

Un essai de rédemption pour un blessé de la guerre. L'objet de fascination : un homme palestinien. Vu à travers une webcam, cet homme, victime des attaques israéliennes, montre au cinéaste ses cicatrices et lui raconte comment elles ont été causées.

Les visages de tous les candidats affichés sur les murs du Liban lors de la campagne pour les élections législatives de 2000 attendaient-ils le résultat des élections ? Non. En tant que visages, ils attendaient d'être sauvés. Bien mieux que n'importe quel lifting chirurgical, le retrait physique d'une partie de l'affiche du visage d'un candidat laisse apparaître partiellement, en dessous, le visage d'un autre candidat.

À vélo, Tamara se retrouve, seule, piégée dans la forêt. C'est là qu'elle est confrontée à l'immobilité du temps.

Un voyage à travers la mémoire. Un voyage dans une ville dévastée par la guerre civile.

The 3d Slab est le premier épisode d'une série de courts métrages sur Beyrouth. Le film dépeint la station de Charles Hilo comme un géant capturé, inconscient, dopé...