Expérimental Essai Art Vidéo #4

Je reprends le texte de la scène du début du Mépris : l'énumération amoureuse du corps faite par Brigitte Bardot et Michel Piccoli. Je l'adapte à l'aide d'un langage 'créole' (français et dialecte libanais). Ce qui fragmente encore plus le corps, car les spectateurs francophones ne comprennent que quelques 'morceaux de corps' et les spectateurs arabophones les autres morceaux.

Fable écologique. Métaphore du monde moderne qui produit toujours plus, au mépris de la terre qu'il détruit.

La rencontre fortuite de deux femmes au prénom identique, Lucy, qui ont jadis aimé le même homme, Jonathan, induit, ici, des variations polysémiques sur la mémoire, l'art, et les difficiles rapports entre création et vie affective.

Danse nocturne pour sabre en lumière. Une femme se bat dans l'émulsion.

Charlotte a écrit son journal à l'hopital Saint Anne entre 1998 et 1999. Quatre ans plus tard, le film met en rapport ce texte avec le quotidien de personnes anonymes croisées dans les rues de Paris.

Mésaventure impossible d'un jeune homme dans le couloir d'un palace. Chute, miroir déformant, escapade sur la main courante d'un escalier.