Panorama #2

Le 10 mai 1981, je venais d'avoir seize ans, je roulais en 103 Peugeot, j'occupais une place d'avant-centre à l'ASPTT de Saint-Philibert et j'animais une super émission de rock sur une radio pirate. Je me foutais donc pas mal de Mitterrand et de Giscard. Mon père, lui, était foncièrement de droite et persuadé que les socialistes allaient nationaliser sa pharmacie aussitôt leur arrivée au pouvoir. Véronique, la sœur de Pascal, mon meilleur pote, avait trois ans de plus que moi et des yeux comme ceux de la chanteuse des Pretenders. En plus, elle militait aux Jeunesses Communistes. Comme j'étais encore vierge et elle pas, j'ai décidé, ce jour-là, de m'intéresser à la politique.

Maintenant que le père n'est plus là, la famille n'a plus sa place dans la résidence. Le jour du déménagement, tout est à vendre et chacun trouve en lui son propre souvenir d'une vie passée.

Ah ! les joies de la colonie de vacances ! Surtout pour ces pauvres moniteurs !

1890. Lors d'une soirée mondaine, Joseph évoque l'étrange aventure amoureuse qu'il vécut avec une jeune femme veuve, rencontrée lors d'une visite au Père-Lachaise. Mais s'agissait-il vraiment d'une histoire d'amour ?

Harcèlement psychologique pendant un match de squash entre un employé et son patron.