"Je pense que Arnulf Rainer est le film le plus proche de l'essence du cinéma qui existe, parce qu'il emploie les éléments qui constituent le cinéma dans leur forme la plus radicale et la plus pure. C'est la lumière et l'absence de lumière, c'est le son et l'absence de son, et leur événement dans le temps." (DominiqueNoguez)
Les contours des silhouettes sont secs et durs. Par de nombreux tirages successifs à haut contraste, Kubelka a obtenu une image qui se rapproche plus de l'ombre chinoise que de la photographie. Les détails et les décors sont ainsi éliminés : les silhouettes se détachent violemment sur le fond pendant que la phrase musicale, répétée en boucle, en continu, du début à la fin du film, crée un effet impressionnant de puissance primitive. (Stefano Masi)