Les contours des silhouettes sont secs et durs. Par de nombreux tirages successifs à haut contraste, Kubelka a obtenu une image qui se rapproche plus de l'ombre chinoise que de la photographie. Les détails et les décors sont ainsi éliminés : les silhouettes se détachent violemment sur le fond pendant que la phrase musicale, répétée en boucle, en continu, du début à la fin du film, crée un effet impressionnant de puissance primitive. (Stefano Masi)