Matt Phlatt mène une existence routinière, dans une ville humide et balayée par le vent, avec son gros chat et son poisson. A la suite d'un accident de travail, où il reçoit une puissante décharge d'énergie électro-magnétique, un dangereux braqueur de banque s'échappe d'un film en noir et blanc...
Dans une région lointaine, au cœur d'une forêt mystérieuse, vit un peuple d'étranges créatures de bois. Œuvres d'un vieux fou, mort sans avoir pu toutes les achever, elles errent affamées, vouées peu à peu à l'anéantissement.
Dans une ville immense et désertique, Maaz court, la tête enfoncée dans son chapeau haut-de-forme, perdu dans une lourde cape que l'enveloppe jusqu'à terre.
Quand mes yeux clos par une glaciale épouvante se rouvrirent, à mes côtés embaumés sur la toile des tableaux, tremblaient confusément ces visages perdus.
Coincé dans un processus qu'il ne maitrise pas, un personnage n'en finit pas d'avancer vers un point qui recule à l'infini, une destination à jamais hors d'atteinte.
Une population essentiellement féminine dans un univers technologico-métallique. Les personnages utilisent des machines à plaisir, croisement entre godemichés et robotique.
C'est l'histoire d'un homme solitaire et voyeur, et d'une expérience sur l'invisible qui tourne mal. C'est aussi un univers très particulier, des effets spéciaux très réussis et des petits poissons très morts.
En imaginant Billy Brakko qui apprend sa propre mort dans un journal, Jean-Pierre Jeunet puise aux sources de la science-fiction. Par des références graphiques, ses décors, son rythme trépidant, ses trouvailles visuelles, il évoque aussi l'univers de la bande dessinée.