Vianney Etossé, né à Grasse dans les Alpes-Maritimes le 12 mai 1984, a grandi à Allevard les Bains, dans l’Isère, pour revenir à Nice en 1999. Vianney a partagé ses loisirs entre piano, clarinette, théâtre, cinéma et sports. Très jeune, déjà passionné par le cinéma, il s’amuse à tourner avec ses soeurs et des amis d’enfance. Enfant plutôt timide et réservé, il prend de l’assurance dans les compétitons de patinage artistique en individuel et plus encore quand il devient capitaine de l’équipe élite du ballet sur glace niçois : le groupe d’une vingtaine de patineurs raconte sur la glace une histoire en musique, costumes et décors sur une durée de 6 minutes, un peu à la manière d’un court métrage. Et ce rôle de leader le prédisposait probablement à s’orienter dans la réalisation audiovisuelle. Vianney quitte le lycée Don Bosco avec un bac scientifique pour rejoindre l’Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle (ESRA Côte d’Azur). Là il s’épanouit et réalise plusieurs courts métrages, dont le dernier, “Candice”, film de fin d’études, lui permet d’obtenir le prix des exploitants niçois en 2006.
Pendant ses études, il travaille comme contrôleur dans un cinéma à Nice et il participe à des concours internet Eyeka ou Blogbang,. Il remporte plusieurs prix (Macif, Fiat, Virgin) qui le poussent à participer à la création d’une société de production “V-Ju Création” avec laquelle il réalise des films institutionnels d’entreprise (BMW, Mini Cooper, HP...). Depuis 2010, il réalise pour la ville de Nice la couverture audiovisuelle du Carnaval (reportages, clip d’ouverture…) Parallèlement, il travaille sur des tournages cinématographiques comme 3ème assistant mise en scène sur des longs métrages (“De rouille et d’os” de Jacques Audiard, “11,6” de Philippe Godeau et dernièrement “L’homme que l’on aimait trop” d’André Téchiné.)
Entre 2008 et 2012, il écrit plusieurs scénarios, constitue des dossiers de demandes de financement avec deux sociétés de production sans aboutir. Puis par le biais d’un stage de réécriture (stage du GREC) et des rencontres de scénaristes confirmés, il s’attaque à un nouveau scénario “Programme Libre” dont le héros est un sportif en mal de reconnaissance. Ce court métrage est pour lui l’occasion de mêler ses deux passions, patinage et cinéma. Il sollicite le champion français Florent Amodio (champion d’Europe 2011) persuadé que seul un vrai patineur peut interpreter le 1er rôle. Son accord est le point de départ de la concrétisation du projet et le film se fait avec des moyens minimes (un Défi Jeune et quelques sponsors). Vianney travaille actuellement à l’écriture d’un nouveau court métrage avant de se lancer dans un long métrage.