Né à Nantes en 1984, Pierre Michelon a étudié à l'Ecole des Beaux arts de Nantes et à la Villa Arson à Nice. Il y élargit sa pratique documentaire en s'intéressant à l’écriture et à l’usage de l’histoire, notamment coloniale, au travers de traductions, de lectures ou de performances. Il réalise ses premiers films en Algérie (Risacca non erra, 2012) et en Guyane française (Un petit morceau de bois, 2015). En observateur participant, il arpente les terrains d’une société oublieuse et tente de reconstituer un passé commun, traduit et pluriel. « Faire de l’histoire » devient alors une vaste pratique : examiner le dessus-dessous des paysages, être à l'écoute des archives, des voix polyglottes. Il est actuellement doctorant Sciences Art Création Recherche (SACRe) à Paris Sciences et Lettres Université / Ecole nationale supérieure des beaux‑arts de Paris. Son travail est présenté dans des festivals et dans le cadre de programmes curatoriaux et culturels. Ces différents espaces qu'il aborde sans les hiérarchiser sont complémentaires et lui permettent de toucher et de dialoguer avec des publics cinéphiles, connaisseurs d’art contemporain mais également des militant.e.s associatifs et des citoyen.ne.s engagé.e.s. Ses films ont été présentés aux Inattendus, Lyon (2016), à Echelle Inconnue, Rouen (2015), au Torino Film Festival, Torino (2015), à la Fondation Sandretto Re Rebaudengo, Torino (2015), au DOClab, Hà Nội (2015), au campus de l’Université de Guyane, Cayenne (2014), au Cinématographe, Nantes (2015), au Foyer des Jeunes Travailleurs Océane, St Herblain (2014), à la Friche Belle de mai, Marseille (2013), à la Villa Croce, Genova (2013), à l’E.C.L.A.T., Festival Jeune Algérie, Nice (2012), ou encore au Restaurant Municipal Pierre Landais, Nantes (2012 et 2013).