Le travail de Pierre Jean Giloux se situe à la convergence de plusieurs pratiques : l’espace / volume et les images. Ses vidéos sont les résultats d’associations et hybridations d’images. Il développe par le biais des techniques numériques un travail de collage, montage, de compositions visuelles et sonores qui incluent parfois des séquences animées en 2 et 3 d. Les interventions graphiques sur les images lui permettent ainsi de modifier la perception du réel et ainsi de créer des « mondes reconstruits ». Il aime faire cohabiter le virtuel et le réel dans le dessein d’établir un dialogue et de les questionner.
L’exposition /projection de ses films se font sous formes d’installations immersives, ou le spectateur est invité à déambuler à l’intérieur de dispositifs multi écrans. Les frontières entre images de synthèses et images réelles s’estompent et laissent libre cours au regardeur d’inventer sa propre narration. Il projette aussi ses films nonobandes dans le cadre de festivals vidéos et d’arts numériques.
Ces derniers travaux “Invisible Cities” 2015 /2017 forment une tétralogie vidéo qui dresse le portraits de plusieurs villes japonaises et interrogent les notions de paysages urbains. Ces fictions prospectives ont comme points de départs les réalités urbaines et sociales nippones filmées et photographiées puis prolongées par des images de syntheses, ce que l’on nomme communément : la réalité augmentée.
Pierre-Jean Giloux a résidé à la Villa Kujoyama à Kyoto où il réalisé “Stations” le quatrième et dernier volet de “Invisible Cities”.