Mounir Fatmi est né en 1970 à Tanger, il vit et travaille entre Paris et Tanger.
Mounir Fatmi construit des espaces et des jeux de langage. Son travail traite de la désacralisation de l'objet religieux, de la déconstruction, de la fin des dogmes et des idéologies. Il s'intéresse spécialement à l'idée de la mort de l'objet de consommation. Cela peut s'appliquer à des machines photocopieurs, des câbles d'antennes, des cassettes VHS, une langue morte ou à un mouvement politique. Ses vidéos, installations, peintures ou sculptures mettent au jour nos ambiguïtés, nos doutes, nos peurs, nos désirs. Ils pointent l'actuel de notre monde, ce qui survient dans l'accident et en révèle la structure. L’œuvre de mounir fatmi offre un regard sur le monde à partir d'un autre angle de vue, en refusant d'être aveuglé par les conventions.
Son travail a été présenté au sein de nombreuses expositions personnelles, au Mamco, Genève, au Migros Museum für Gegenwarskunst, Zürich, au Musée Picasso, la guerre et la paix, Vallauris, au FRAC Alsace, Sélestat, au centre d’art contemporain le Parvis, à la Fondazione Collegio San Carlo, Modena, à la Fondation AK Bank d'Istanbul, au Museum Kunst Palast de Düsseldorf et au MMP+ de Marrakech.
Il a participé à plusieurs expositions collectives au Centre Georges Pompidou, Paris, Brooklyn Museum, New York, N.B.K., Berlin, MAXXI, Rome, Mori Art Museum, Tokyo, Museum on the Seam, Jerusalem, Moscow Museum of modern art, Moscou, Mathaf, Arab Museum of Modern Art, Doha, Hayward Gallery, Londres , Art Gallery of Western Australia, au Victoria & Albert Museum à Londres et au Van Abbemuseum, Eindhoven.