Julien Chollat-Namy

Né sous Brejnev et Mao, au temps où les américains utilisaient des bombes au napalm, mort courant du 21ème siècle, après le temps des bombes à uranium appauvri.

A consacré sa jeunesse au deuxième théorème de Godel, qui s'écrit sous une forme triviale : Si T est une théorie cohérente qui satisfait des hypothèses analogues, la cohérence de T, qui peut s'exprimer dans la théorie T, n'est pas démontrable dans T.

Puis a fait des films, seul, à plusieurs, à quelques uns (Dojo cinéma, Collectif Killmeway, Collectif Plusieurs fois la Commune...), cherchant à analyser le mythe de l'homme qui rit en un bestiaire de la défiguration.

Réfutant toute identité fixe (nationale, sexuelle), il a parfois dirigé des structures (Maison de l'image, Chelles, Maison du film court, Paris, Polygone Étoilé, Marseille...) avec un constant manque d'ambition professionnelle, estimant, avec Albert Cossery, qu'il faut avoir l'âme bien basse pour rechercher les honneurs d'un monde aussi débile.

Du judo, qu'il a pratiqué et enseigné sous une forme radicale (dite junomichi), il a puisé une méthode : ne pas avoir de projet, saisir des opportunités.

Réalisations passées à Côté Court