Après un DEUG d’Histoire, Foued Mansour intègre brièvement une école de cinéma, mais préfère rapidement se confronter à la réalité des tournages.
Il commence comme stagiaire sur un certain nombre de longs-métrages et réalise en parallèle un court-métrage en 2006. Mi-documentaire, Mi-fiction La barrière des préjugés (diffusé sur France 3) aborde la question de la discrimination à l’embauche des jeunes diplômés issus de la diversité à partir d’expériences vécues par un certain nombre d’entre eux. Il réalise également différents films institutionnels, notamment pour l’Institut National du Cancer.
À la suite d’une rencontre avec une conseillère du RMI, il écrit La raison de l’autre, court-métrage qui traite du questionnement d’une travailleuse sociale face à la situation d’un érémiste. Avec l’aide du conseil régional de Picardie, il tourne à Creil, dans les véritables locaux de l’action sociale de la ville. Le film remportera de nombreux prix et vaudra à son interprète principale, Chloé Berthier, le prix d’interprétation au festival de Clermont-Ferrand en 2009. Le film conclura son parcours par une nomination aux César 2010 dans la catégorie meilleur court-métrage.
Avec Un homme debout, court-métrage de 2011, il aborde le thème de la reconstruction personnelle, du droit à la deuxième chance et de la vindicte populaire. Le film vaudra à son interprète principal, Samuel Jouy, le prix d’interprétation au festival Jean Carmet, ainsi que le prix Beaumarchais du scénario au festival de Brest, avant d’être présélectionné pour le César du meilleur court-métrage 2012. La même année, il réalise un nouveau court La dernière caravane, western social tourné en noir et blanc qui sera présenté aux festivals de Clermont-Ferrand, de New-York et qui obtiendra le prix Beaumarchais du scenario au festival Cinemed de Montpellier et le Grand prix au festival de Huesca (Espagne).