Repérée par Côté court en 2004 avec Day’s Night, un film sur la sexualité SM, Catherine Corringer est devenue un grand compagnon de route du festival. D’abord comédienne de théâtre, elle change de voie lorsqu’elle assiste à la performance de Maria Beatty au Pulp en 2002, et découvre alors l’univers sado-masochiste. Bouleversée, elle écrit un texte sur cette performance, en lien avec la sexualité et la représentation. Catherine Corringer définit son cinéma comme un cinéma queer, c’est-à-dire « un cinéma qui n’assigne pas l’être à une identité mais qui tente d’ouvrir plusieurs champs identitaires. »