vit et travaille à Marseille Son travail a récemment fait l’objet d’expositions à Den Frie, Copenhague; au Swiss Institute, Rome; à Komplot, Bruxelles; à la South London Gallery, Londres; à la Fondation d’entreprise Ricard, Paris; au CNEAI, Chatou; à Forde, Genève; à Form Content, Londres; au Palais de Tokyo, Paris; chez Castillo-Corales; au CNAC Magasin, Grenoble. Benjamin Valenza est diplômé en arts visuels à l’ECAL (Suisse) en 2007. En 2006, il crée 1m3 à Lausanne, un espace d’exposition indépendant. En 2015, il a été pensionnaire à l’Institut Suisse de Rome et en 2016 il cree le media indépendant LABOR ZERO LABOR. Il occupe actuellement un poste de professeur à l’EBABX, École d’Art de Bordeaux. Il est également régulièrement intervenant dans différentes écoles d’art. Il est écrit du travail de Benjamin Valenza qu’il joue avec les objets, le langage et le geste. Il est vrai, cependant il existe aussi une sorte de violence dans la relation qu’il entretient avec les éléments de ses performances. Cette aggressivité donne une profondeur à l’humour présent dans ses pièces. Il cherche à casser les catégories qui donnent un sens spécifique aux choses afin de les mettre toutes au même niveau. Il cherche à créer une structure horizontale dans laquelle un poisson, un homme, un journal et un éclat de rire sont équivalents d’un point de vue sémiotique. Ce jeu engendre la disparition de toute source originale d’autorité dans son travail. L’équivalence des choses engage l’artiste dans un combat avec ses objets, avec les mots qu’il est censé avoir écrits, avec les acteurs qui sont supposément sous ses instructions. En tant qu’auteur rationnel et cohérent, Valenza disparait de son plein gré. La question qui préoccupe actuellement Valenza dans son travail d’atelier est de savoir que faire ensuite de cette disparition. Une des solutions est de retravailler la documentation des scénarios qu’il a déjà créés, de reproduire plus proprement la documentation sonore de ses performances passées, par exemple. En brouillant les liens entre la documentation d’évènement et une fiction de post-production, Valenza transforme l’évènement en un autre maillon de la chaîne d’équivalence.