Qu'est ce qui vit dans l'espace entre les pierres, dans l'espace creux entre ma main et ma poitrine ? Cinéaste/maçon. Une tour ou une ruine de mémoire. A chaque mouvement de marteau, je coupe dans l'image, et le son s'élève de ces coups de ciseaux. Un rythme scandé par les répétitions et animé par les variations ; les coups de marteau et de poing sonnent en dialogue. Dans cet espace que le film créé, le vide acquiert un contenu assez fort pour que les spectateurs voient plus que l'image, un espace permettant une "vision" qui élargit notre regard.Robert Beavers