Massacre, masse, sacre, mascarade. Le titre du film est porteur de plusieurs termes en un seul. Il est une référence aux sigils, permettant de figurer une intention. Le film maintient une ambiguïté sur l’identité des individus filmés et le sens des gestes qu’ils effectuent. Gestes dissonants, profanes, sortis des limbes, des parties incontrôlables du corps. Ici, ils ne donnent par leurs noms et apparaissent comme des énigmes. Reste que ces hommes semblent perpétuer des traditions héritées, distantes, ayant trait à la violence, à la défense, au secret, à la domination, au pouvoir, à la folie.