Du noir aux marrons puis au blanc, au rouge et au jaune, la lumière de cette aube enneigée était étonnante.J'avais cette phrase de Guido Cavalcanti en tête. Je voulais la mettre en couleur. Je voulais filmer un paysage en mouvement, un paysage déplié, un paysage qui passerait dans notre coeur par le jeu de la matière fragile de la poésie picturale.