Mon premier court métrage Le Départ d’Eurydice se voulait une métaphore de l’air du temps, une sorte d’ « allégorie documentaire » sur les années 1960 et la bohème underground de l’époque. Bien qu’impressionniste et sans réelle trame narrative, le film laisse poindre, au sein d’une structure poétique, des éléments de narration. Un jeune écrivain conduit sa compagne chez des artistes adeptes d’une secte. Le « gourou » de la bande met le garçon au défi de tuer son amie pour être admis dans le cénacle. Il s’exécute, face à la mer, et découvre qu’il est seul... le groupe a disparu et l’épreuve était vaine.