Jean Cocteau passe l'été 1950 chez les Weisweiller à la villa Santo Sosplr à Salnt-Jean-Cap-Ferrat. Il commence la décoration des murs de la villa. La Villa Santo Sospir est davantage un film sur des dessins et des tableaux que sur l'acte de peindre. Cocteau ne filme L'oeuvre qu'achevée. Ce sont des fresques, des dessins, des "tatouages" sur Les murs des tapisseries reprenant pour la plupart des scènes de la mythologie grecque. Cocteau s'amuse même de cette dramaturgie de la violation de l'intimité en feignant de dévoiler malgré lui ses tableaux, comme si la caméra dans son indiscrétion, choisissait elle-même d'ouvrir les placards pour montrer les oeuvres.