Ce film raconte les deux parties d’une histoire du langage envisagé comme un parasite pour les corps qui lui donnent naissance. Porté par les voix d’Agathe Bonitzer et Laure-Lucile Simon, le film déploie tout d’abord une histoire naturelle des signaux et du langage prenant pour fonds une série de tableaux colorés improvisés au synthétiseur vidéo analogique. La seconde partie du film réinscrit le récit dans les contours des corps des deux actrices ; ces contours s’étirent et se diluent dans le reflet d’un dispositif technique filmé, pour ne former qu’un seul personnage à l’identité double.