Tourné un mois après l’explosion du 4 août, « Enfin, la nuit » rend hommage à un lieu mythique de la vie nocturne beyrouthine, le AHM, qui a été détruit par l’explosion. Sur une musique de Charbel Haber et Fadi Tabbal, nous découvrons une jeunesse qui danse au moment où la vie nocturne beyrouthine battait son plein. Puis, lentement, ces images disparaissent derrière une autre nuit, celle engendrée par une ville après sa destruction.
Quelques mois après la tragédie, nous ne savons toujours pas à quelle nuit se réfère le titre de ce film. Mais nous savons que la nuit est bien là.