‘Description d'un combat : bien dit Kafka, mais n'est-ce pas déjà plus cela ? Le combat suppose le déplacement. Dans le film, la marche d'Anthony Perkins dans la salle du Procès, la noria des cadavres de boucherie, le vol au dessus de la ville restent travaillés par leur pesanteur, leur rigidité, celle que Musil décrit comme ce qui libère le tragique de tout envahissement sentimental. Et puis la danseuse, et puis les plongeons, ces mouvements libérés mais devenus anodins. C'était la condition de leur libération. Être dérisoire. L'intensité du flou des images transperce la surface qui, finalement est partout. La contingence n'est pas trouée, il n'y a pas de transcendance ». Dominique Pécaud