Yoel, 30 ans, est ce qu’on appelait dans les années 90 un « Loubavitch », un Juif orthodoxe. Tous les samedis matin, il s’en va, accompagné de son fils de 6 ans, honorer le Shabbat dans la synagogue de son quartier, une école primaire aménagée pour l’occasion. Ce jour-là, le rabbin de la communauté des fervents, le Rav Kalmenson, un homme impressionnant par son charisme et sa longue barbe, va interpeller Yoel en lui annonçant que son fils « s’allume ».