Artiste invité : Mikhaël Hers

  • Charell : Dimanche 11 juin à 14H
  • Primrose Hill : Dimanche 11 juin à 15H30
  • Montparnasse : Dimanche 11 juin à 17H

Billetterie : ICI

UN DIMANCHE APRÈS-MIDI AVEC MIKHAËL HERS
C’est dans la douceur d’un bel après-midi de juin, après le brunch dominical et avant d’assister à des séances de films plus contemporains, que nous vous invitons à découvrir le cinéma de Mikhaël Hers. Son cinéma d’avant le long métrage. Mikhaël Hers porte sur le monde une attention qui ouvre les regards, par petites touches. Il est également le producteur du très beau La leçon de guitare, que l’on retrouve dans le programme anniversaire « 40 ans de l’Agence du court métrage ».
Florence Auffret (Les Films de la Grande Ourse) accompagne le cinéaste pour ces trois films ainsi que son premier long métrage, "Memory lane", témoignant ainsi d’une belle aventure de production.

« Le génie de Hers, lui, est fondé sur un rendu nouveau et magistral du temps, qui donne l’impression d’épouser pleinement la réalité, les diverses réalités. De petites touches simples, des actes apparemment banals ou sans intérêt font surgir tout un sens profond à partir du non-dit des paroles et des gestes. Primrose Hill (2006), par son rythme particulier, nous invite à une nouvelle approche du monde, dans la lignée d’Eustache et de Cassavetes, qui rend un peu dérisoire tout le reste du cinéma français. »
Luc Moullet

Une nuit, trois jeunes femmes, le néon des boulevards, quelques rues désertées, une galerie marchande, un jardin endormi, le parvis de la tour, l’esplanade de la gare, le café du départ, un appareil photo, un concert, une terrasse, puis la ville qui s’éveille, Montparnasse.

Une banlieue ouest de paris, un grand parc qui surplombe la ville, la seine en contrebas, une colline à londres, le refrain d'une mélodie dissonante, l'amitié, l'ombre de ces groupes anglais trop écoutés, des visages oubliés, la couleur du souvenir.

A la lisière du bois de Boulogne. Il était 21 heures et je passais devant le hall de la gare de la porte Dauphine. Un visage. Le front appuyé à la vitre de cet aquarium. Après vingt ans nous n'avions pas changé. C'était toi, Charell. D’après Patrick Modiano