Juillet 1916. Le capitaine Walter présente au général Foch son invention : un nouveau type de bouclier composé d’une carapace cubique sur deux roues. Nichés à l’intérieur, les soldats avancent à quatre pattes. L’un d’eux dépose des explosifs dans les réseaux de barbelés adverses et se trouve protégé des explosions qui surgissent quelques secondes plus tard.
À l’occasion de leur service militaire, les appelés Chiffonard et Bonaloy partent en Allemagne. Le premier, interprété par Jean-Claude Brialy, cumule incivilités, saletés et manque d’organisation, contrairement à Bonaloy, véritable parangon de vertu. Ce film d’instruction, construit selon une logique d’opposition, illustre la bonne tenue à adopter par les soldats en terre étrangère.
Lors d’un bal, des aviateurs confient par mégarde à une jeune femme des informations stratégiques sur la surveillance d’un mirador, incendié le soir même. Un article trop précis sur un poste militaire situé en Algérie et plusieurs indiscrétions de la part des soldats mènent à l’assaut du poste par des rebelles. Par la fiction, l’armée encourage ici les militaires à tendre vers une discrétion absolue, en vue de préserver ses opérations et ses hommes.