Errance scientifique et psychédélique. La réponse de la Terre est une réflexion sur le sens des images, leur nature et pérennité. Nous suivons le fil des pensées d'un homme qui pourrait être tout autant astrophysicien, archiviste du CERN ou musicien. Voyage graphique mental et sensoriel, le narrateur nous entraîne dans un dédale d’images et de références, sur l'obsolescence des supports, l'infiniment grand et l'infiniment petit, la mémoire et les machines...
Dans une maison atelier aux portes de Paris, une dizaine de personnages se croisent à tour de rôle. La maison est leur espace commun et nous entrons par effraction dans des situations naturalistes et intimistes. Au fur et mesure des séquences, nous ne retrouvons pas les mêmes personnages mais les mêmes relations d’interdépendances. Entre complainte et sexualité, communication physique et verbale sont mises au même niveau. Le film déconstruit alors, par sa structure répétitive, nos mythes relationnels.