Dans un hôtel, tantôt humain, tantôt animal étrange, Pierrick Sorin dessine et raconte ses propres « mises en boîte » lilliputiennes et hors du réel. Artiste vidéaste, il se met lui-même en scène sous forme d'hologramme. Tel un démiurge, il crée des saynètes gaguesques.
Bains de mer et chevauchées oniriques. Les couleurs se jettent à l’eau, l’horizon flamboie, les pulsations déferlent en vagues toujours recommencées… Une étrange expédition dans les profondeurs visuelles et sonores.
Il fait nuit à Shenzhen, des peintres copistes racontent leur quotidien et leur pratique. Leurs gestes empruntent autant à un imaginaire artistique qu'ouvrier, à des technologies récentes qu'à des techniques classiques. C’est une autre histoire de la peinture qui se dessine ici.
Film de cinéma direct mettant en scène quatre personnages qui pénètrent, inconscients, dans un espace qui les submerge peu à peu par sa magie noire. Succombant au bavardage incessant du lieu qui les enferme dans des références fictionnelles, ils sont pris d'une frénésie d'auto-documentation.
ExtaZus, écrivain d'heroic fantasy mégalomane et érotomane, subit d'abord la révolte de son héroïne principale, Nirvana Queen, puis la prise de pouvoir par une de ses lectrices, Peach Machine. Les deux femmes passent de l'autre côté du miroir de chair.
Solange s’est réfugiée en France après la dictature chilienne. Dans la maison de retraite où elle travaille, des histoires d’âmes vagabondes se confondent avec sa propre situation d’errance.