Essai Art Vidéo #5

Quelque part en Banlieue, dans un futur proche. La classe ouvrière n’existe plus. Vénus se rapproche de la terre. Un homme et son fils refont le monde.

Une jeune femme marche seule dans la nuit, à travers un bois. Ses pas la mènent sur une plage où son corps, soudain saisi d’une émotion singulière, entame une étrange danse cathartique.

Un film ralenti de corps qui s’auto-filment, sans parole. Seule persiste la respiration, rythme irrépressible du vivant. Fresque picturale qui renvoie aux premiers gestes de l’art, où les corps archivent les mémoires d’une lutte pour tenir droit debout face à la violence du monde.

Un parquet de danse comme toile géante, et le corps pour pinceau. Parti d'une réflexion autour du mouvement, ce projet nous expose un parallèle entre la danse et la calligraphie en s'appuyant sur une citation de la chorégraphe Martha Graham.

La dame en rouge arrive en Corée du Sud après 18 ans d'absence. Elle retrouve une culture, un peuple et y fait des rencontres insolites. Cette "Madame Hulot" coréenne nous fait poser un regard humain, plastique et humoristique sur ce pays et les gens qui l'habitent par l'intermédiaire de ce film.

Un homme s'éveille dans le désert. Marchant jusqu’à retrouver la ville, il y constate la disparition des hommes. Oublié du déluge, conteur amnésique de son errance, il balbutie les restes d’une mémoire délabrée. Lorsque le souvenir d’une femme aimée réapparaît à son esprit, le passé commence à effleurer, lentement.