UNGLEE #1 Chérie, que veux-tu ?

Des tulipes rouge sang à la tige blanche et aux feuilles vertes flottent et sautent aquatiquement sur un fond noir. Réalisé avec l'aide du Centre National des Arts Plastiques.

Où l'on voit Unglee mettre en place l'installation éphémère qu'il a réalisée lors de l'inauguration de la rue Marcel-Duchamp à Paris le 10 juin 1995.

Au bord de sa piscine, une jeune femme regarde des polaroïds d'elle et de l'homme avec lequel elle vient de vivre un amour de trois jours et trois nuits. Le coup de fil d'un inconnu la bouleverse et lui fait se remémorer ce coup de foudre qui a commencé un soir de solitude. Droits achetés en 1986 par FR3, programmé en juin 1988.

RADIO-SERPENT utilise certaines figures d'un environnement, d'une mode, d'un air du temps, correspondant au début des années 80. Quant aux décors, on notera le choix des vinyles qui s'est affirmé ces dernières années, l'utilisation des néons également, ou plus exactement des tubes fluorescents multicolorés, qui sont devenus courants.

«Satire des films publicitaires ou, au contraire, le film d'annonce considéré comme l'un des beaux-arts ? On ne sait. Ce qui est sûr, c'est qu'après avoir vu ce film, «we will not forget it»: Générique. «Autoportrait pop réaliste, où l'auteur tente de s'offrir comme pur objet publicitaire.» Libération. 1989 : Entre dans les collection du Musée d'Art Moderne du Centre Georges Pompidou. A été montré dans les expositions suivantes : 1992 : Paris : Centre Georges Pompidou : Exposition Manifeste. 1990 : Paris : Centre Georges Pompidou : Programmation cinéma de l'exposition Andy Warhol.

C'est un film au montage rapide, baroque, et à la bande-son richement étudiée qui nous fait penser à toute une mythologie underground (l'outrance des maquillages, la question de l'identité sexuelle...) personnalisée par certains films de Kenneth Anger.» Cinéma 78. «UNGLEE impose un style nouveau, mélange d'humour et de baroque, où le montage très rapide allié à une représentation savoureuse d'un homme et d'une femme au maquillage appuyé nous prouve la pertinence de son propos.» Art Press. 1979 : Cannes : Festival de Cannes : Perspectives du cinéma français. 1978 : Belfort : Festival de Belfort :1er prix et label à la qualité. 1978 : Hyères : Festival de cinéma.

Je ne suis, au fond, qu'un court ruban de celluloïd qui se promène à un rythme régulier devant l'obturateur d'un projecteur. Lentement, comme engourdi, je me prépare à poser devant la caméra. Le fauteuil est prêt, je m'y assieds et semble perdre le contrôle de mes mouvements qui deviennent furtifs. Je suis très pâle, j'ai du mal à respirer, je feuillette un livre mais ne m'y intéresse pas vraiment, je le repose sur la table et continue à fixer la caméra parce que c'est pour elle que je suis là. Je ne suis ni heureux ni malheureux sur cet écran, insensible comme un objet, un objet fragile qui s'enfuit au bout de quelques minutes. Présenté pendant une semaine au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris en juillet 1976

C'EST FOU n'est pas une succession de photographies publicitaires choisies avec soin, c'est autre chose: une découverte, un nouveau regard sur quelque chose que nous croyons connaître. Chaque photographie garde toute sa force et en acquiert une autre grâce au rythme du film et aux associations. Nous avons souvent regardé ces photographies mais nous les gardions loin de nous. Sur cet écran elles se révèlent à nous.

«C'est la cadence qui donne aux héros d'UNGLEE l'apparence de belles marionnettes.» La Petite Quinzaine, 23 mars 1978. Présenté pendant une semaine au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris en juillet 1976