Essai Art Vidéo #5

Le portrait d'une danseuse contemporaine à Taïwan. Un travail cinématographique en couleur à la « pause B », en pixilation. Un film frontal où la gestuelle du corps correspond à celle de la caméra. Une interaction entre la rencontre chorégraphique et cinématographique, et décrit au plus proche de la stratégie de la solitude de l'artiste. Une réflexion visuelle sur la résilience, les vibrations, les états modifiés de la conscience de l'artiste.

Au son d'une comptine angoissante, une jeune fille s'approche d'un étrange tunnel…

Il était un gosse, trois gosses, cent mille gosses dans un jardin en Seine-Saint-Denis, par exemple. Les gosses sont grands maintenant. Ils ont perdu le jardin de cette enfance là qu'un supermarché des cités, des parkings ont recouverts. Certains d'entre eux se mettent à voler, d'autres à écrire d'autres encore à ne rien faire… Tous se demandent comment tenir encore.

Pantin, Saint-Ouen l'Aumône. Deux hommes, deux actions.

Se faire des promesses, un programme réparateur tout en jetant sa pile de vêtement bien pliée contre un mur, ça rassure, qui veut essayer?

Siamois cinématographique. La musique, immatérielle par nature, devient le lien concret unissant les films projetés. Jumeaux ressoudés, créature à deux visages, tel Janus.