L’errance, la défaillance du point d’ancrage quand “je” filme la surface de l’eau, quand “je” perds les poissons. Les soubresauts de la quête inquiète croisent soudain la mise en route d’un moteur, plus proche, au sein du jardin, son qui se distingue des moteurs ambiants et routiers, via Etnea — le jardin botanique est pris dans les circulations folles de Catane, île aspirant au calme dans une tempête de moteurs & de voix brusques...
Ce film est un cri de douleur d'un traumatisme du passé: un viol. Le film est un moyen de mettre en lumière les plaies du passé. La pellicule devient la matière où la douleur se manifeste en mouvement créatif. La rage se métamorphose en un montage au rythme infernal d'images de toutes sortes: prises de vue en Super 8, image d' ‘Un Chien Andalou' de Buñuel et Dali et images créées en agissant directement sur la pellicule.