New York vs New York : ART(CORE)

"Premier film réalisé par la cinéaste Barbara Rubin alors qu'elle n'avait que 17 ans, Christmas On Earth est l'un des films des années 60 les plus explicites sexuellement et des plus novateurs dans la forme. La méthode utilisée par Rubin de projeter deux bobines simultanément, en surimpression et à l'intérieur l'une de l'autre, est un geste radical dans lequel l'apprentie cinéaste interpelle le point de vue singulièrement masculin de la communauté des cinéastes expérimentaux et suggère une métaphorepoétique de l'interpénétration sexuelle des corpsqu'elle montre de façon si extatique. » Ara Osterweil,"Distraitement enchantée", in <i>Women's ExperimentalCinema</i>, Duke Press, 2007

"La pornographie est un support anti-émotionnel, dans le contenu et dans l'intention, et son manque d'émotion le rend parfaitement inefficace pour les femmes. Cette absence de sensualité est tellement contraire à l'érotisme féminin que la pornographie devient en fait antisexuelle. Le film de Schneemann, à l'inverse, est terriblement érotique, transcendant la surface du sexe pour communiquer ce qui en fait véritablement l'esprit, sa signification en tant qu'activité pour elle-même et, très justement, pour les femmes en général..."B. Ruby Rich, Chicago Art Institute

Une approche très subtile et directe, triste et drôle sur la frustration sexuelle et la solitude.

"Portrait documentaire de deux danseuses de night-club qui dévoilent leur expérience de l'envers des dollars".Tessa Hughes-Freeland

Le fondateur du cinéma de la transgression, Nick Zedd, se met en scène dans ce petit film macabre, interprétant l'une des moitiés d'un couple usé du Lower East Side, qui se lasse du sexe routinier. Voulant épicer un peu les choses, ils imitent certaines scènes de sexe violent qu'ils voient à la télé et finissent par tomber dans le gore.

"Réimpression d'un film porno des années 70, de toute évidence mal conservé, dans lequel la pourriture chimique qui avait commencé à ronger les bords de l'image menace de le censurer intégralement..." Amy Taubin, <i>The Village Voice</i>

Une tentative de découverte de l'énergie psychique dans une sexualité sous contrôle.

Tout en possédant des affinités stylistiques avec desoeuvres plus anciennes, ce film présente aussi des riffs interrelationnels plus étendus ainsi qu'un rythme plus nuancé.

Lawrence Weiner est une figure majeure de l'art conceptuel. Fasciné depuis longtemps par l'univers de la pornographie (il avait fait un premier film en 1976),il livre ici un film, une "structure", qui intègre cette dernière au quotidien. Avec pour acteurs des jeunes gens qui déambulent et conversent sur l'art au sein du Swiss Institute de New-York. Pas de structure narrative ici, mais des personnages interchangeables qui, s'ils ne parlent pas, font l'amour ou inversement.